Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré mercredi que certains dirigeants pouvaient bénéficier d'une immunité en vertu du Statut de Rome, le traité instituant la CPI.
M. Barrot a souligné que le Statut de Rome « traite des questions d'immunité pour certains dirigeants », ajoutant que ces questions relèvent en dernier ressort des autorités judiciaires.
Interrogé sur la validité juridique de cette affirmation, M. Albanese a répondu : « Non, parce que cette question a déjà été résolue par la Cour dans le cas d'Omar Al-Bashir dans le passé, et personne ne l'a [contestée]. »
M. Al-Bashir est l'ancien président du Soudan qui a été inculpé par la CPI en 2009 et 2010 pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à l'encontre de civils au Darfour.
« L'argument de l'immunité de l'État ne peut être invoqué. La Cour l'a déjà dit », a déclaré Mme Albanese.
Elle a souligné que le fait d'entraver l'exécution d'un mandat d'arrêt de la CPI pouvait être considéré comme une violation de l'article 70 du Statut de Rome.
« Je tiens à souligner que le fait d'entraver l'exécution d'un mandat d'arrêt de la CPI pourrait être considéré comme une violation de l'article 70, une entrave à l'administration de la justice, ce qui constitue un délit, une infraction pénale en soi », a-t-elle déclaré.Elle a également qualifié de « deux poids, deux mesures » les approches contradictoires de la France à l'égard du mandat d'arrêt contre M. Netanyahou et de celui délivré contre le président russe Vladimir Poutine en mars 2023 - un État non partie.
Traduction : AFPS
La France n'est qu'une colonie de plus comme les deux grands vaincus de 1945... Et nous payons notre erreur d'avoir eu De Gaulle qui a osé tenir tête. La France c'est Monaco désormais au yeux du monde...mais avec beaucoup plus de pauvres...