Contrairement à ce qu'on croit, les pédophiles ne sont pas honteux, au contraire ils revendiquent. Ils ont même crée une journée pour cela, qui s'appelle International Love Boy Day[1] pour ceux qui préfèrent les petits garçons, et Alice Day pour ceux qui préfèrent les petites filles.
Crée en 1998 pour rendre « honneur et reconnaissance » aux « amoureux des garçons qui, dans leur quête d'amour et d'acceptation qu'ils ne pourront trouver nulle part ailleurs, choisissent de défier les règles artificielles et malicieuses qui interdisent un tel amour », nous dit-on. On reconnaît là la phraséologie classique des pédos, qui n'aiment rien tant que de se faire passer pour des victimes du système.
Ils ont même leur logos, leurs slogans etc. Une vraie stratégie de communication...
Leur jour, c'est « le premier samedi après le solstice d'été dans les hémisphères nord et sud ». Un peu ésotérique, mais passons. La « prochaine célébration » aura donc lieu le 24 décembre 2011.
Forums ultra sécurisés
Ils ont aussi de nombreux forums, francophones ou anglophones, sur lesquels ils se rassurent mutuellement de leurs penchants, sans jamais aucune considération pour les enfants, qui sont vus comme des adultes dans un corps d'enfant. La notion de mineur n'a pour eux aucun sens, en fait.
Sur ces forums, les modérateurs sont très stricts et effacent les messages appelant à commettre des actes sexuels sur les enfants, ou donnant des liens pour télécharger des images d'abus sexuels sur les enfants.
Mais il existe d'autres forums, où l'accès est très restreint : il faut envoyer un mail au modérateur, pour lui dire comment on vit sa pédophilie. Il y a même une case à remplir dans l'un d'eux, pour préciser à quel âge les petites filles les attirent le plus !
Depuis quelques mois, l'un d'eux a mis en place, par exemple, un système d'hébergement sécurisé pour les sites et forums pédos. Ca s'appelle le web bleu et ça a été créé spécialement pour les pédos francophones.
Sur la page d'accueil, on peut lire ceci : « WebBLeu veut agir pour servir et pour améliorer la situation individuelle et collective des pédophiles et des pédérastes là où ils vivent mais en commençant par le Québec et les francophones. WebBLeu veut aussi favoriser une connaissance et une compréhension plus objectives de la pédophilie et de la pédérastie afin que les personnes pédophiles et pédérastes puissent participer à l'amélioration de leur société comme n'importe quel autre citoyen respectueux des Chartes (Constitution) et des Lois du pays ».
« Les principaux objectifs et leviers de la stratégie militante de WebBLeu sont : l'ouverture, le dialogue et la coopération avec les personnes non-pédophiles ni pédérastes ; l'information, l'éducation et le débat au sujet de la pédophilie et de la pédérastie ; la maitrise des outils informatiques de communication, d'information et de prise de parole (débat) ; les services de communication, d'information, de référence, de support et d'entraide aux pédophiles et aux pédérastes ; la solidarité des BL et des GL dans le respect de leurs différences personnelles, sociales et organisationnelles ; une perspective et une vision humaniste, éthique, historique, interculturelle et internationale ».
Des associations telles que « les amis de toutes les minorités sexuelles » ou LATMS, visent essentiellement à porter la parole des predators_paedophiles_parishpriests_5473_lpédos dans l'espace public, avec comme stratégie :
Minimiser l'impact des actes pédophiles sur les enfantsLATMS a surtout pour but de protéger les transactions financières des pédophiles, via des « services confidentiels » pour des « activités discrètes ou publiques ». Ainsi, si vous êtes pédophile et que vous voulez organiser un meeting ou recevoir des paiements (y compris suite à des échanges d'images pédophiles), vous passez par leur plateforme et on vous assure un minimum d'anonymat. Tout cela est même gratuit, si ce n'est pas beau le militantisme !
Relativiser la notion de mineur et de minorité sexuelle pour abaisser l'age légal.
Banaliser les propos à caractère pédophile.
Ils ont aussi leurs magazines, comme Lolita Magazine, un site destiné à amener la légalisation des « images de synthèse pédo érotiques », moult bibliothèques et boutiques en ligne où on vend des breloques avec le logo des pédophiles...
On aura compris qu'Hadopi est déjà complètement dépassé pour les pédos qui étaient censés en être la cible. Enfin, on le savait déjà avant, avec la confession d'un informaticien pédophile qui a expliqué comment la sécurité avait été améliorée par les mafias qui gèrent les serveurs sur lesquels les pédos s'échangent des images et des adresses.
D'ailleurs, certains estiment déjà que les lois Hadopi ont au contraire favorisé le développement de la pédophilie sur le web. Le bouquin « Confessions d'un pédophile, l'impossible filtrage du web » ne dit pas autre chose. Car il faut comprendre une chose : le marché de la pédopornographie est considérable, et peut rapporter énormément d'argent. Du coup, certains ont investi de gros moyens dans les serveurs qui hébergent ces trafics, et plus les lois style Hadopi destinées à filtrer Internet seront restrictives, plus ce marché sera juteux.
Dans le livre que je viens de citer, le pédophile qui témoigne explique : « J'ai en ma possession les statistiques de consultation de l'année 2001 d'un site web qui contenait des photos d'enfants et d'adolescents nus. Durant le mois de juin, ce site a reçu 6,5 millions de visiteurs uniques par jour. L'outil utilisé à l'époque ne permet pas de le calculer avec précision, mais selon mes estimations, et compte tenu du très grand nombre de visiteurs récurrents, ce site a accueilli plus de 15 millions de visiteurs par mois durant l'année 2001 ». Et ce n'était qu'en 2001. Il faut aussi savoir que les pédophiles fonctionnent beaucoup par spams, et reçoivent les portails où ils peuvent aller en toute sécurité pour choisir et payer des contenus pédophiles. Les spams, eux, sont envoyés via des ordinateurs infectés par des trojan.
Depuis 2001, nombre de solutions ont été trouvées en matière de sécurité. L'utilisation de proxys est devenue le B-A BA du pédo sur Internet, et les systèmes de paiement qu'ils utilisent empêchent toute traçabilité. Ils sont donc très bien organisés, et pour cause : beaucoup d'argent est en jeu.
Les défenseurs et autres appuis des pédos
1. Propagande scientifique
Mais surtout, nous avons à faire à une propagande dite « scientifique », qui consiste à dire que les enfants se sentent tellement épanouis grâce à la sexualité avec les adultes. Evidemment, ils y vont par petites touches. Mais en filigrane, le message est bien celui-là.
Ainsi, on a eu droit le 17 août, grâce à B4U-ACT, une association US destinée à amener une collaboration entre professionnels de la santé et pédophiles, à une conférence au cours de laquelle des scientifiques (psychiatres et sexologues) et psychologues se sont demandé si la pédophilie avait sa place dans la liste des maladies mentales[2]. Bref, il s'agit ni plus ni moins que d'une action de lobbying qui a eu beaucoup de succès auprès des pédophiles, si l'on en juge par leur enthousiasmes sur les forums..
Dans la même mouvance, un certain Bauserman a rédigé en 1998 un rapport sur les abus sexuels sur les enfants[3], rapport qui sert encore aujourd'hui de base d'argumentation à moult pédophiles. Car, l'auteur considère que les rapports sexuels avec les enfants ne sont pas systématiquement nocifs pour le mineur, surtout, dit-il, s'il s'agit d'un garçon. Ce qui, dans leur logique, excuserait de passer à l'acte avec des garçons, évidemment. D'aucuns ont considéré que ce rapport n'était qu'un « article militant qui utilise la science de façon inappropriée pour essayer de légitimer ses vues ».
Un des grands enjeux pour la propagande pédophile dans le domaine « scientifique » est de minimiser les conséquences de ces actes sur les enfants. Pour eux, l'enfant n'a pas obligatoirement de problèmes à la suite d'un viol, et quand il y en a ils ne sont pas forcément graves. Mais, d'autres études ne cherchent qu'à montrer que les gosses ont une sexualité, ce qui permet aux pédos de dire qu'ils sont prêts à les aider à la développer.
Mais on ne peut pas terminer ce volet sur la propagande « scientifique » sans parler du SAP, ou « syndrome d'aliénation parentale », un machin inventé dans les années 80 par un ardent défenseur des pédophiles sans aucun fondement scientifique. Qui permet cependant à la justice de déclarer qu'un enfant qui évoque des abus sexuels de la part de son père est forcément manipulé par sa mère.
Ce truc est décrit en 1986 par Richard Gardner, comme étant un désordre psychologique chez l'enfant quand un parent (presque toujours la mère) opère sur lui un lavage de cerveau contre l'autre parent. Pour élaborer cette théorie, Gardner a observé 700 cas de divorces « hautement conflictuels » durant 12 ans, ce qui l'a amené à conclure que le SAP était présent dans de nombreux cas (90% disait-il[4] d'abord, avant de parler de 40%).
D'aucuns estiment que cette thèse ne se base sur aucun fondement scientifique, ce qui n'a pas empêché Gardner de publier moult bouquins sur le sujet à compte d'auteur (sans jamais être publié dans une revue avec un comité de lecture). Aujourd'hui, même la Cour Européenne des Droits de l'Homme se base sur cette théorie pour confier un enfant à l'un de ses parents[5]. Même si évidemment, certains parents manipulent leurs enfants dans un but ou dans un autre, Gardner va très loin en affirmant qu'un enfant qui dénonce des abus sexuels dans le cadre d'une séparation ment la plupart du temps. Ou 40% du temps.
Ledit Gardner a également milité pour supprimer l'obligation de signaler les agressions sexuelles sur les mineurs, ou pour supprimer la protection des professionnels qui signalent ces cas. Il a dit lui aussi que les enfants ne souffrent pas des abus, et même qu'ils entraîneraient une sexualité exacerbée des enfants, ce qui est très bien puisque cela favorise la procréation quand ils seront adultes, tout cela comme le voudrait Dieu, soi-disant. Pour ce type, on baigne dans un « climat d'hystérie » en matière d'agressions sexuelles sur les enfants.
Parmi ses disciples, Ralph Underwager, autre ardent défenseur des pédophiles, qui a déclaré à un journaliste hollandais que « Les pédophiles doivent acquérir une attitude plus positive ; ils doivent revendiquer la pédophilie comme mode d'expression acceptable de la volonté divine d'amour et d'unité entre tous les êtres humains », et qui considérait qu'il fallait limiter les pouvoirs de la protection de l'enfance. Ou encore Hubert Van Gijseghem, psychologue et expert auprès des tribunaux qui a introduit le SAP en Belgique, en Suisse et en France via des conférences et autres formations auprès des magistrats aussi bien que des professionnels de l'enfance. Pour lui, le SAP doit être intégré dans le DSM, la liste des maladies mentales, et c'est également un adepte du phénomène des « faux souvenirs ». Car, un autre créneau de Gardner et de ses adeptes est le phénomène des « fausses allégations », encore une fois appliquées au cadre précis des abus sexuels.
On a pu lire dans le Figaro un point de vue critique sur le SAP : « Pour Me Catherine Perelmutter, auteur de l'article « On achève bien les enfants », paru dans La Gazette du palais en mars 2010, le SAP est une théorie dangereuse. « L'instrumentalisation existe bien entendu, mais dans une minorité de cas, souligne-t-elle. Or les théoriciens de ce syndrome - qui est présenté comme un phénomène prouvé, alors qu'il ne fait pas partie de la classification internationale des maladies mentales - le brandissent systématiquement, faussant totalement l'appréciation des différents cas de conflit. »
Selon cette spécialiste, on aurait trouvé là une « terminologie séduisante et commode » pour « expliquer simplement des problèmes complexes aux juges saturés par les conflits intrafamiliaux ». Une solution pragmatique « clé en main », mais aussi une arme idéologique qui viserait à « discréditer la mère et réhabiliter le père » pour obtenir, par exemple, la garde exclusive ou alternée. L'avocat met en garde : « Après les "fausses allégations", on a trouvé le "syndrome d'aliénation parentale", dit-elle. Les modes se succèdent, mais la victime reste : l'enfant. Avec une nouvelle fois le mépris de sa parole. Ce qui conduit inévitablement à de nombreux dénis de justice. » Car en effet, comme toujours dans les débats amenés par les pédophiles, la parole de l'enfant est complètement ignorée, de même que sa sensibilité. Logique : pour eux les enfants ne sont que des objets sexuels, même quand la pédophilie se pare de beaux atours rhétoriques et circonvolutions aussi mielleuses que malsaines.
2. Propagande médiatique
Sur le plan politique, il existait jusqu'à récemment un parti pédophile aux Pays Bas, où un parti pédophile et zoophile a été autorisé en 2006. Dénommé « Parti de la Charité, de la Liberté et de la Diversité » (PNVD), il a été créé par les membres d'une association pédophile appelée Martijn[6], dont le fondateur a été arrêté en 2011 pour avoir stocké du matériel pédopornographique. Du coup, l'association a enfin fini par s'auto dissoudre. La justice n'a pourtant jamais pu la rendre illégale, semble-t-il.
Une des revendications de ce parti était d'abaisser la majorité sexuelle à 12 ans, pour que les enfants puissent avoir des rapports sexuels avec des adultes, tourner dans des films porno, tandis qu'ils pourraient se prostituer dès 16 ans. Le PNVD demandait aussi que des films pornographiques soient diffusés à la télé l'après-midi. Tout cela au nom de la liberté individuelle, peut-être parlent-ils de la liberté des enfants de se faire sodomiser à longueur de journée par des pervers ?
En matière de lobbying, par contre, il y a plus de monde. L'association pédophile la plus puissante est la North American Man/Boy Love Association, créée à la fin des années 70 aux Etats Unis. Si l'association elle-même n'a jamais été poursuivie en justice, certains de ses membres l'ont été, pour des faits de pédophilie ou détention d'images. C'est la NAMBLA qui a inspiré le jour de la fierté pédophile, l'International Love Boy Day.
Au niveau international, il y a l'International Pedophile and Child Emancipation (IPCE), qui chapeaute plusieurs associations à travers le monde.
3. Propagande judiciaire
Sur le plan judiciaire, les pédophiles tentent de revenir sur les notions de mineur et de majorité sexuelle, qui impliquent celle du consentement. En droit, un mineur ne peut être consentant puisqu'on considère qu'un mineur est directement influencé par son environnement immédiat. En gros, même si un mineur « accepte » un rapport sexuel, on considère que c'est impossible. Ce qui est logique : un enfant ne sait pas ce que c'est, et ne peut accepter en connaissance de cause, et s'il le fait c'est parce qu'il vient d'un milieu dans lequel on ne l'a pas protégé. Cependant, les pédophiles sont largement aidés dans cette manœuvre par sarko et son gouvernement qui n'ont de cesse de nier la notion de mineur en voulant les rendre pénalement responsables de plus en plus jeunes. Au passage, il est intéressant de noter qu'au Vatican, la majorité sexuelle est une des plus basses du monde, fixée à 12 ans.
Enfin, bref, les attaques contre la majorité sexuelle ont justement été l'objet de pétitions dans les années 70, publiées dans Libération et d'autres journaux. Ainsi, en 1977 sort une pétition demandant au Parlement d'abroger différents articles de la loi sur la majorité sexuelle, ainsi que la dépénalisation de toute relation sexuelle entre un adulte et un mineur de moins de 15 ans. Des personnes en vue de ce qu'on appelait l'intelligentsia telles que Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Michel Foucault, Guy Hocquenghem, Jacques Derrida, André Glucksman, Roland Barthe, Alain Robbe Grillet, Françoise Dolto ou Philippe Sollers l'ont signée.
La même année, une lettre ouverte est publiée dans le Monde, pour demander la clémence envers trois pédophiles[7] qui ont abusé de mineurs et se sont amusés à prendre leurs prouesses en photos. Les auteurs de cette lettre ouverte évoquaient « une simple affaire de 'mœurs' où les enfants n'ont pas été victimes de la moindre violence », avant de conclure que « trois ans de prison pour des baisers et des caresses, cela suffit ». Parmi les signataires, Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, docteur Michel Bon, Patrice Chéreau, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Jean-Pierre Faye, André Glucksmann, Guy Hocquenghem, Bernard Kouchner, Françoise Laborie, Jack Lang, Georges Lapassade, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers. A la suite de cette lettre ouverte, des lecteurs de Libération ont crée le Front de Libération des Pédophiles (FLIP),
Mais, on atteint le sommet en 1979, quand Jacques Dugué publie une tribune dans Libération[8], sur une page entière, deux jours de suite. Le journal est d'ailleurs très conciliant avec lui, qui évolue « dans l'univers des couples échangistes qui se passent des photos d'enfants », a des « thèses sur la pédophilie » et défend la sodomie sur les enfants. Accessoirement, cet éducateur sportif était poursuivi pour avoir livré des enfants à la prostitution et abusé d'eux[9].
Pour lui, les lois de protection des enfants « vont contre leurs désirs » et font souffrir les adultes. Il écrit ainsi « tous les garçons que j'ai connus m'ont aimé. Ils ont toujours aimé et voulu, tout ce que nous avons fait ». Il évoque ensuite des gens qu'il connait, comme ces « couples avec des enfants, qui sont comme moi, et qui vivent très heureux et amis, parce que justement chez eux, le sexe n'est pas tabou, mais au contraire une belle et saine chose », ou « ce couple » dont le mari « faisait l'amour avec sa femme, mais aussi avec les garçons et surtout avec celui de 11 ans, et pas en catimini, dans le lit conjugal » en précisant que gamin avait droit d'être sodomisé, et qu'il « demandait de lui-même la sodomisation et y prenait un réel plaisir, qui était physique mais aussi affectif ». Ledit Dugué a été à nouveau condamné - à 30 ans de prison- par la Cour d'Assises de Chambéry en 2002, pour avoir abusé de jeunes garçons et trafiqué des images pédo pornos, enfants dont il avait déjà abusé du père quand il était enfant. D'après l'AFP, « Jacques Dugué avait déjà été condamné trois fois pour des atteintes aux mœurs concernant des mineurs en 1981, 1983. Et la dernière fois, en 1990, il avait été condamné à 8 ans de prison ».
Je parlais d'une sorte d'atmosphère pédophile dans les années 70, mais parfois on sent quelques relents aujourd'hui, dans certains discours, formations ou conférences. Il existe des associations qui répandent la bonne parole au sujet du SAP, le « syndrome d'aliénation parentale », auprès des professionnels de l'enfance qui se rendent à leurs stages etc. Moult intervenants y participent, comme des psychiatres, des médecins, des juges... Il y a même une journée pour ça aussi, le 25 avril paraît-il.
Et moult associations qui pensent probablement se battre pour une bonne cause, mais hélas sans beaucoup de discernement. Ainsi, l'ACALPA (association contre l'aliénation parentale), qui « travaille en partenariat avec tous les intervenants institutionnels, privés ou associatifs concernés par la protection des enfants lors des divorces et des séparations, pour proposer : une plate-forme d'information, un espace d'accueil pour les familles, une passerelle d'échange pour les professionnels ». Une autre association dans le Var, Anthea, organise des formations pour les professionnels de l'enfance, les magistrats ou les avocats, notamment sur l'aliénation parentale. On a aussi une obscure « association de défense des thérapeutes et citoyens victimes de fausses allégations d'abus sexuels »
Des psys on aussi fait leur fonds de commerce avec le SAP[10], et sont parfois experts auprès des tribunaux, où ils « diagnostiquent » des « syndromes d'aliénation parentale » par-ci par-là...
Même si le SAP existe, ce qui n'est pas certain[11], il semble, au regard de certaines affaires, judiciaires servir de prétexte pour retirer les enfants à un parent dès que celui-ci dénonce des faits de viol, et particulièrement si l'enfant évoque des viols en réunion, filmés, voir des meurtres d'enfants.
Bref, si le SAP existe, il doit être manié avec modération. Or, le lobbying mené par certaines associations auprès des professionnels de l'enfance ou de la Justice ne semble pas vraiment emprunt de nuances.
On observe que le même microcosme a tendance à s'exciter sur les « fausses allégations », comme ce Bensussan, qui a contribué à un documentaire d'Anthea destiné aux professionnels de l'enfance et intitulé : « Fausses allégations d'abus sexuels : une autre forme de maltraitance ». Le point commun à toutes ces théories est de relativiser et même pourquoi pas, aller jusqu'à nier la parole des enfants[12], qui ne semblent mentir ou être manipulés que dans moins de 6% des cas.
Je ne vais pas m'étaler sur le « syndrome des fausses allégations », qui a d'abord été fondé sur des raisonnements des plus scabreux, et a été véhiculé par les militants pour le droit des pères US. Quoi qu'il en soit, nombre d'avocats défendant des pédophiles n'hésitent pas à recourir à cet argument massue...
L'association SOS papas conseille carrément ses membres sur les démarches à suivre afin d'accuser leur ex de fausses allégations ou d'aliénation parentale. Le problème, c'est que l'association ne cherche pas à savoir si les allégations sont vraies ou pas : pour elle, tous ses membres sont innocents et doivent récupérer la garde de leurs enfants.
Dans la panoplie, on a aussi le « syndrome des faux souvenirs », particulièrement adaptés aux cas d'abus sexuels sur les enfants, alors que la plupart des victimes ont plutôt tendance à « oublier » lesdits souvenirs[13].Encore une fois, la théorie des « faux souvenirs » est née dans les années 80 aux Etats Unis, et la false memory syndrome foundation a même été créée en 1992 notamment par Ralph Underwager, ce pédophile dont on a déjà parlé, et qui a longtemps fait partie du « comité scientifique » de la fondation... C'est d'ailleurs lui qui a lancé la mode de la « false memory ».
En France, on a eu dès 2005 l'association « alerte faux souvenirs induits », qui considère que, comme les victimes ne se rappelaient pas des viols dans leur enfance, ils mentant quand ils les dénoncent à l'âge adulte, et c'est qualifié de « dérives psychosectaires ». Doit-on encore rappeler que l'esprit humain a cette capacité à occulter les souvenirs douloureux ? Bref, avec les « faux souvenirs » également, le lobbying a pour but de faire inscrire ce « syndrome » dans la liste des maladies mentales de l'American psychiatric association, qui en débat encore malgré sa propension à ajouter n'importe quel syndrome dedans, pourvu que ça fasse vendre des médicaments.
Enfin voilà, quel hasard que les théories en vogue qui dédouanent les pires pédophiles soient justement l'invention des pédophiles.
Pour conclure, il faut arrêter de se voiler la face. Pendant qu'on pense à autre chose, les pédos gagnent du terrain, on vient de voir comment.
Pour contrer cette dérive qui mènera immanquablement à blanchir des tarés et à nier le statut de victimes de nombre de gamins, il faut se poser des questions, mener des études sérieuses sur le sujet, et arrêter de croire que la psychologie humaine rentre dans des cases ou se résume à des schémas aussi simplistes. Surtout, oserais-je dire, quand on à affaire à des pédophiles, qui sont d'excellents manipulateurs quand ils dépassent 3 de QI.
Il faut voir les choses au cas par cas, et cesser d'imposer des théories pseudo scientifiques dans des procès où la vie de gamins est en jeu.
Notes :
[1] Je ne mets pas le lien de leur site pour ne pas mâcher le travail à d'éventuels pédos.
[2] Il s'agit de la liste (qui s'allonge tous les quatre ans) des maladies mentales dite DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) établie par l'American Psychiatric Association, et qui fait référence pour les psychiatres du monde entier. Fort critiquable car elle cède aux laboratoires en ajoutant régulièrement des maladies qui n'en sont pas, elle a quand même raison d'y mettre la pédophilie.
[3] A meta-analytic examination of assumed properties of childsexual abuse using college samples. (Méta-analyse des conséquences de l'abus sexuel sur enfants, à partir de cas non cliniques, par Bruce Rind, Philip Tromovitch et Robert Bauserman, dans la revue Psychological Bulletin.
[4] Sans étayer cette affirmation par des données scientifiques, cf. Carol S. Bruch, "Les concepts de syndrome d'aliénation parentale (SAP) et d'enfants aliénés (EA) : sources d'erreur dans les conflits de garde d'enfants."
[5] Arrêt Elsholz du 13 juillet 2000.
[6] Qui avait clairement pour but de promouvoir la pédophilie, y compris en menant un lobbying auprès des politiques.
[7] Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt, accusés d'attentats à la pudeur sans violence sur mineurs de moins de 15 ans, qui avaient déjà passé 3 ans en détention préventive en attendant les Assises, où ils risquaient 5 à 10 ans de réclusion criminelle.
[8] Un journal qui semble encore prompt à défendre les pédophiles et la pédophilie, jusqu'à l'affaire Cohn Bendit plus récemment.
[9] En 1978, Dugué aurait été inculpé pour avoir prostitué 17 enfants et alimenté des magazines pédos en photos. On a retrouvé celles-ci dans de nombreux magazines du genre aux Pays Bas notamment. L'accusation de proxénétisme est tombée lors du procès, on n'a retenu que des attentats à la pudeur. Des gens comme Matznef ou Schérer sont venus témoigner en sa faveur.
[10] Comme un certain Bensussan, psychiatre de son état (et pas pédopsychiatre), qui fait le tour de France avec ses conférences sur l'aliénation parentale et est aussi « expert national »
[11] D'ailleurs le concept est des plus mouvants, et chacun peut y aller de sa petite définition pour se différencier des délires de Gardner.
[12] A ce sujet, des études ont été réalisées aux Etats Unis et au Canada notamment, pour évaluer l'ampleur des mensonges des enfants dans les cas de divorce, ou quand ils dénoncent des abus. Au final, les mensonges restent très marginaux. En France, on n'étudie pas cela, ce qui n'empêche pas la croyance populaire d'estimer qu'environ la moitié des enfants mentent dans ces cas-là. On parle de 1 à 9% de faux signalements (mais 9% est un chiffre extrême) dans le cas d'enfants victimes violences sexuelles avec des parents séparés. Une étude Française portant sur 10.000 dossiers a compté deux fausses allégations pour 1.000 cas, soit 0,2%, alors que « En revanche, la pression qu'un parent exerce sur un enfant pour qu'il ne révèle pas l'existence d'authentiques agressions sexuelles reste fréquente ». Certaines études mentionnent aussi que les pères ont largement plus tendance à mentir que les mères (21,3% de fausses allégations des pères contre 1,3% chez les mères). Apparemment, le chiffre avancé de 50% de fausses allégations a été véhiculé par les associations de pères aux Etats Unis dans les années 80.
[13] D'après une étude US, 38% des femmes victimes ne se rappelaient pas du viol 17 ans plus tôt.
Les vraies sectes sont tranquilles et prônent invariablement la pédophilie [Lien].