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« Les banquiers zombies de Wall Street ambitionnent une dislocation chaotique de l'euro avec l'intention de racheter le vieux continent à des prix bradés. Les chacals de la City de Londres veulent détruire l'euro pour redonner un nouveau souffle à la livre moribonde, et pour masquer ainsi le fait que l'Angleterre est plus en faillite que la vaste majorité des membres de l'Union Européenne. ». Ainsi s'exprime le journaliste américain Webster Tarpley, sur son site Tarpley.net notamment connu pour ses déclarations controversées sur les attentats du 9/11, qu'il estime être un complot des services secrets américains. De même, l'élection de Barack Obama ne serait qu'une machination pour satisfaire les Américains réclamant plus d'égalité sociale.

Pour lui, les hedge funds et les banquiers de Wall Street et de la City redoublent d'effort pour mettre l'euro à terre, pour détourner l'attention du monde de la crise aux Etats Unis et au Royaume Uni. Les agences de notations corrompues seraient les complices de leurs agissements.

« Les Anglo-américains agissent aussi pour détruire l'euro en tant que concurrent possible du dollar dans le rôle de monnaie de réserve mondiale pour le cours du pétrole, les activités de prêt des institutions internationales, et d'autres fonctions. Le dollar est désormais tellement faible et instable qu'il peut seulement survivre au travers de la chute des autres devises.

Du fait de l'arrogance et de la stupidité des Eurocrates qui dirigent Bruxelles aujourd'hui, et en particulier du fait de l'incompétence monétariste de Trichet et des autres officiels de la Banque Centrale Européenne (BCE), la rancœur contre l'Euro et la BCE monte dans un certain nombre de pays européens. Mais ceux qui se laissent emporter par l'hystérie anti-euro doivent se poser la question de ce qui les motive à avoir choisi d'avancer la destruction de l'euro, alors que ce projet coïncide tellement avec les intérêts des financiers anglo-américains, qui son clairement les plus grands ennemis de l'Europe, et de l'humanité civilisée en général. Beaucoup parmi les agitateurs anti-euro n'ont pas réfléchi concrètement sur ce vers quoi leurs campagnes actuelles pourraient les mener. Il est certainement imprudent et irresponsable de proposer la destruction de l'euro sans avoir d'alternative concrète et viable à l'esprit », poursuit Tarpley. Sur son site, il propose toute une liste de solutions pour la zone euro, et parmi elles, l'interdiction du recours aux CDS (Credit Default swaps) et aux CDO (collateralized debt obligations, ou « obligations adossées à des actifs), en d'autres termes, des produits très spéculatifs, et l'application de la taxe « Tobin » de 1% sur les opérations des marchés financiers.