Traduit par Resistance 71

Pendant ce temps là, les rebelles se tirent dessus et refont de Tripoli une zone de combat.

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Ainsi commence la farce qu’est la “démocratie” occidentale. Une marionnette fasciste de l’industrie mondialiste, Moustapha Abdul-Jalil, s’en va, une autre, Abdurrahim El-Keib, prend sa place, En réalité, ce sont les états membres de l’OTAN et leur sponsors industriels et financiers qui déterminent maintenant le futur de la Libye.
Associated press a récemment rapporté que les militant rebelles de Libye avaient nommé un nouveau "premier ministre" cette semaine. AP dépeint le nouveau non-élu de l'occident par proxy, Abdurrahim el-Keib, comme étant un intellectuel progressiste qui a passé des décennies aux Etats-Unis comme enseignant à l'université d'Alabama et leader de la communauté musulmane locale. Bien que mentionné brièvement dans le CV comme étant un ex-employé, il n'y figure pas moins sa position avec le Petroleum Institute d'Abu Dhabi et Dubaî, financé par la British Petroleum (BP), Shell, Total (France) et la compagnie de développement pétrolier du Japon, ainsi que la compagnie nationale pétrolière d'Abu Dhabi. El-Keib y est listé comme "professeur et chairman" de cet institut pétrolier, un profil qui décrit également des recherches extensives menées par lui-même et financées par différentes agences et départements gouvernementaux états-uniens ces dernières années.

Essentiellement, El-Keib, tout comme son prédécesseur Jalil, n'est Libyen que de nom et a travaillé pour des industries, des gouvernements et des institutions occidentaux depuis des décennies. Comme Jalil, ou l'Egyptien Mohamed El-Baradei, El-Keib est un autre agent des intérêts occidentaux déguisés en leader local dans un pays étranger. Sa montée et arrivée au pouvoir a été pavée par des milliers de raids aériens de l'OTAN dans une opération militaire de 7 mois, téléguidée par les Etats-Unis et au prix de dizaines de milliers de vies libyennes; cela rend son arrivée au pouvoir en Libye plus encore une désacralisation de la souveraineté de la Libye.

Par ailleurs, le London Telegraph rapporte que les rebelles de l'OTAN ont retourné leurs armes contre eux-mêmes une nouvelle fois dans Tripoli, où des centaines de combattants (du conseil de transition) échangent des coups de feu dans une bataille rangée près d'un hôpital où une faction armée a essayé de tuer une personne qu'elle avait blessée la veille. Le rapport cite également une liste d'atrocités grandissante commises par les combattants rebelles avant de noter la nature "sans précédent" de la "victoire" de l'OTAN en Libye.

Tandis que les médias tentent de plaider l'ignorance quant aux preuves émergentes suggérant que de fait l'OTAN et ses rebelles commirent les atrocités qui furent imputées à Kadhafi comme prétexte à leur massacre qui dura plus de 6 mois, il a été documenté depuis e début des combats en Février, que les rebelles, loin d'être des combattants de la démocratie, étaient en fait des membres du groupe combattant islamique de Libye, affilié à Al Qaïda, des militants à la longue histoire de terrorisme et de barbarie. Il a aussi depuis été très bien documenté que ces rebelles ont de manière prouvée, tué des troupes britanniques et états-uniennes en Afghanistan et en Irak ces dix dernières années, comme cela fut justement noté dans un rapport du centre de combat contre le terrorisme de West Point (NdT: West Point est l'académie militaire US, l'équivalent chez nous de St Cyr Coëtquidan)

Malgré tout cela, les représentants US comme le sénateur John McCain, ont personnellement rencontré des militants de ce groupe islamiste, les félicitant et les traitant en héros qui ont "inspirés le monde". De manière alarmante, McCain a fait ces remarques à Tripoli alors même que les rebelles avaient manifesté publiquement leurs intentions de couper les vivres et l'aide sanitaire à la ville de Syrte afin, de leur propre aveu , de "provoquer une famine afin de les soumettre" et ce avec l'assistance de l'OTAN, ce qui correspond à un crime de guerre notoire.

Les mots ne peuvent pas décrire la vaste injustice qui a été jetée sur la Libye, le niveau de duplicité avec lequel cela fut accompli et le pillage flagrant de cette nation par les états membres de l'OTAN, ceci facilité par le dernier serviteur en date des intérêts occidentaux, non-élu, qui se travestit maintenant en nouveau "premier ministre" de la nation libyenne.