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Depuis des années maintenant on reproche le développement de centrale nucléaire en Iran, l'AIEA n'a jamais autant fait de rapports et d'interventions pour vérifier les sites Iraniens. Je ne me souviens pas d'une seule visite en Israël, Pourquoi ?

Le pretexte de l'éventualité que l'Iran développe un programme d'arme de destruction massive (nucléaire), a entrainé de multiples résolutions et pressions économiques concernant ce pays. Tous les gouvernements du monde savent qu'Israël possède un arsenal de missiles à tête nucléaire, aucune campagne de diabolisation, de menaces, de pressions politiques ou économiques ni de résolution à l'ONU. Pourquoi ?

Les médias internationaux clonent toute information ou déclaration condamnant l'Iran et le décrivent comme le nouvel axe du mal avec l'argument de la menace nucléaire. Rien au sujet du stock impressionnant d'armes de destruction massive en Israël, seul pays à les posséder dans la région. Aucun tollé médiatique. Pourquoi ?

Les Etats-Unis, principal porteur de critiques sur le développement du nucléaire iranien, est le seul pays qui a usé d'arme de destruction massive contre une population. Comment pourrait-il donner des leçons de sécurité concernant l'arme nucléaire ?

Ces derniers jours, on a pu voir voir dans divers médias, le gouvernement israélien tranquillement envisager d'aller bombarder un autre pays, l'Iran, avec même des réflexions "expertes" pour la meilleures stratégie et le chemin le plus adéquate pour atteindre les sites (etc), sous prétexte qu'à ses yeux, qu'une éventuelle arme nucléaire iranienne serait un danger pour la sécurité de toute la région. Je me souviens d'un discours du président Iranien, dont une des phrases avait été sortie de son discours, interprétant ces mots comme une menace directe contre Israël et le tollé qui avait été cultivé alors. Aucun tollé sur les déclarations d'attaque militaire belliqueuse contre l'Iran. Aucun inquiétude exprimé dans les médias concernant la menace de l'arsenal nucléaire israélien. Pourquoi ?

Verrons-nous, un jour, un philosophe célèbre convaincre un président célèbre d'intervenir militairement ou même politiquement et économiquement pour "libérer" le Moyen Orient d'une réelle menace atomique et renverser la seule dictature nucléaire qui domine la région ?

Quelle diplomatie se contenterait en matière de sécurité en matière nucléaire, une politique dite du "ni confirmer, ni démentir" ? Une diplomatie de l'hypocrisie.

Ingénieur au centre de Dimona, Mordechaï Vanunu révéla, en 1986 au Sunday Times, l'existence du programme nucléaire militaire israélien. Enlevé en Italie par le Mossad alors qu'il venait de contacter les journalistes britanniques, et avant que ses révélations ne paraissent, il fut jugé à huis clos et emprisonné. Bien qu'interdit de contact avec la presse, en 1985, il a la possibilité de répondre aux questions de Silvia Cattori.

Mordehaï Vanunu, ex-technicien atomiste israélien qui a purgé 18 ans de prison pour des révélations sur le programme nucléaire de son pays, après avoir communiqué des secrets nucléaires de l'Etat hébreu à l'hebdomadaire londonien The Sunday Times qui les avait publiés. Les experts étrangers se fondant notamment sur le témoignage de M. Vanunu ont pu affirmer que l'Etat hébreu disposait d'au moins 100 à 300 ogives nucléaires.

Ex-employé de la centrale nucléaire de Dimona (sud d'Israël), il a été libéré en avril 2004 et, depuis lors, a déjà été inculpé à au moins 21 reprises par la justice pour avoir enfreint les restrictions à sa liberté. Il lui est interdit de quitter le territoire national ou d'entrer en contact avec des étrangers, notamment des journalistes, sans autorisation préalable.

M. Vanunu a demandé en vain l'asile dans plusieurs pays occidentaux depuis sa remise en liberté. Il se plaint d'être soumis à une surveillance constante.

Vanunu avait été condamné en décembre pour avoir violé un ordre lui interdisant tout contact avec des étrangers,

En mai 2010, une peine de trois mois de prison. L'ex-technicien nucléaire avait exigé d'effectuer ses travaux uniquement dans le secteur arabe de Jérusalem-Est, dans la partie orientale de la ville annexée après sa conquête en 1967, ce qui lui avait été refusé. 

La conférence de suivi du TNP a adopté par consensus, le 28 Mai 2010, une déclaration finale sur les différents aspects du Traité et prévoit l'organisation en 2012 d'une conférence internationale pour un Moyen-Orient dénucléarisé, "à laquelle tous les Etats de la région sont censés participer", ce qui implique la présence d'Israël et de l'Iran.

Le document singularisait l'Etat hébreu, affirmant "qu'il importe qu'Israël adhère au traité et place toutes ses installations nucléaires sous les garanties globales de l'AIEA" alors que les Israéliens n'ont jamais reconnu disposer de l'arme atomique.

Sur son programme nucléaire, Israël cultive une politique d'ambiguïté, depuis des décennies refusant de confirmer ou d'infirmer son existence.

189 pays avaient signé l'accord de non-prolifération nucléaire. Seul Israël, le Pakistan et la Corée du Nord s'en étaient abstenus.

Cet accord international du TNP avait été qualifié "d'hypocrite'' par Israël.