On se rend compte de plus en plus que l'environnement dans lequel se développe un fœtus dans le ventre de sa mère a de l'importance. Certes, il est peu ou prou conscient des battements du coeur de la mère ou de la musique (forte) ou encore des bulles intestinales... Cela va plus loin : il capte des composés chimiques dans le placenta (par exemple, lorsque la mère mange épicé).

On ne parle évidemment pas de la cigarette ou de l'alcool qui ont des effets souvent dévastateurs et durables. Qu'en est-il de la dépression ? Une étude vient de se pencher sur ce thème. Il s'avère que ce n'est pas la dépression constante qui pose un problème, mais la survenue de la dépression au cours de la grossesse. Avoir une mère dépressive pourrait conduire à des problèmes neurologiques et psychiatriques. Une autre étude a trouvé en effet qu'une mère anxieuse provoque des différences dans les structures du cerveau de l'enfant à naître.

Pour aller plus loin: Curt A. Sandman, Elysia P. Davis, Laura M. Glynn, Prescient human fetuses thrive, Psychological Science.