Les huit candidats à l'investiture républicaine pour la présidentielle américain ont joué le registre de la surenchère samedi 12 novembre lors d'un débat consacré à la politique étrangère et la sécurité nationale. Les prétendants républicains, dont la plupart n'ont pas d'expérience en matière de politique étrangère, s'en sont violemment pris à la politique de Barack Obama sur la Chine, Israël ou encore l'Afghanistan.
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Une chose dont vous pouvez être sûr c'est que l'Iran aura l'arme nucléaire si nous réélisons Barack Obama. Et si vous élisez Mitt Romney, si vous m'élisez comme le prochain président, il n'obtiendra pas l'arme nucléaire", n'a pas hésité à lancer l'ancien gouverneur du Massachussets et l'un des favoris des sondages lors du débat organisé en Caroline du Sud.
SOUTIEN À ISRAËLLes candidats ont également accusé Barack Obama d'être un allié peu fiable d'Israël, espérant ainsi satisfaire leur base chez les chrétiens conservateurs et empocher des points dans l'électorat juif, enjeu dans certains Etats-clés comme la Floride.
Le gouverneur du Texas Rick Perry, dont la campagne bat de l'aile et qui essaie de se remettre de son embarrassant trou de mémoire lors d'un précédent débat, a promis que "pas un centime des contribuables" ne serait consacré sous sa présidence à l'aide extérieure sans contrepartie.
Herman Cain, favori des sondages empêtré dans
plusieurs scandales de harcèlement sexuel, a estimé qu'il fallait "réévaluer" les relations avec le Pakistan, dont "il n'est pas clair" s'il est un ami ou un ennemi des Etats-Unis.
POLÉMIQUE SUR LA TORTUREC'est à propos de la question du recours à la torture dans la lutte contre le terrorisme, abandonnée par Barack Obama à son arrivée au pouvoir début 2009, que les huit candidats se sont le plus divisés.
Herman Cain a affirmé être en faveur de la simulation de noyade (waterboarding) qu'il considère comme une "technique d'interrogatoire poussée",
à l'instar de l'administration de George W. Bush, et non comme de la torture.
Rick Perry s'est également prononcé pour les "techniques d'interrogatoire poussées".
L'égérie du Tea Party, Michele Bachmann, a pour sa part jugé que la simulation de noyade avait permis de "fournir de l'information à notre pays" et devait donc être reprise. "
C'est comme si nous avions décidé que nous voulions perdre la guerre contre le terrorisme sous le président Obama. Ce n'est pas ma stratégie", a-t-elle ajouté. Le libertarien Ron Paul et l'ancien ambassadeur en Chine Jon Huntsman s'y sont dit fermement opposés.
Commentaire : L'existence même d'un débat sur la torture en dit long sur le point de non retour atteint par des Etats-Unis.
.. et ce qui me marque le plus c'est le nom du favori.. en espanol ça sonne frère(hermano)Cain... pauvre obamabel.. pauvres de nous tous.. non mais soucis!!