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(Graphique sur les CDS Italie 10 ans)
« Le gouvernement italien de Mario Monti vient d'adopter une cure anti-crise d'une rigueur draconienne pour tenter de mettre l'Italie à l'abri de la crise de la dette », ont indiqué des sources gouvernementales. Est-ce que cela va servir à quelque chose ? Tout le monde connaît la réponse. Non !

M. Monti doit tenir d'ici peu une conférence de presse pour présenter son plan, chiffré à 24 milliards d'euros par les médias. [Ce plan s'ajoute aux précédents de juillet et de septembre de 60 milliards d'euros.] Bien sûr, cet ancien employé de la Firme justifie ces mesures par l'urgence de la situation. Sans surprise, il y aura des coupes dans les dépenses publiques, une augmentation de la fiscalité notamment sur l'immobilier, ainsi qu'une réforme des retraites dénoncée par les syndicats. On promet aux Italiens que ces mesures, qui rappellent une époque de sinistre mémoire, permettront à leur pays de parvenir à l'équilibre budgétaire en 2013. Ils vont récolter une récession qui débouchera sur une guerre civile. Car c'est précisément l'objectif recherché par les patrons des Firmes qui emploient des marionnettes comme Mario Monti & Cie.

Relevons la déclaration de l'ancien ministre des finances Thierry Breton qui pronostique que la France va se retrouver en première ligne face aux marchés à compter de 2013, lorsqu'elle deviendra le premier emprunteur de la zone euro, devant l'Italie. Il est vrai que 2013, c'est bien loin...

De l'Italie à la Russie: les pièces du puzzle s'ajoutent les unes aux autres

Tandis que les technocrates imposés par la finance anglo-saxonne exécutent leur « contrat », la Russie, elle aussi, joue sa partition avec le retour de Vladimir Poutine. Son parti, Russie unie, obtient la majorité absolue à la chambre basse du Parlement (Douma) avec 238 députés sur 450. La majorité absolue à la Douma est de 226 députés sur 450. Notons tout de même qu'aux élections de 2007, le parti de Poutine avait obtenu 315 sièges à la Douma. Il perd donc la majorité des deux tiers. Peu avant le scrutin, Poutine avait conseillé aux Occidentaux qui criaient à la manipulation de s'occuper de leurs propres déficits. Entre la Russie qui vote dans les conditions que tout le monde connaît, et les Occidentaux à qui ON impose des employés du cartel bancaire sans passer par les urnes, pour mener des cures d'austérité menant à l'explosion sociale, la conclusion s'impose s'elle-même... la dictature n'est plus très loin.