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Depuis un siècle, les archéologues recherchaient les morceaux de papyrus absents d'un "Livre des morts" égyptien datant de l'an 1420 avant Jésus-Christ. L'égyptologue John Taylor repéra par hasard 100 fragments complétant le manuscrit, dans le Musée de Queensland, là où ils furent admirablement bien conservés durant une centaine d'années. Il qualifie cette découverte de bouleversante et revêtant une importance capitale sur le plan historique.

Ce papyrus aurait appartenu à Amenhotep, le constructeur en charge du temple d'Amon. Différentes sections de cet ancien manuscrit se retrouvèrent durant une centaine d'années en des emplacements distincts dans le monde dont certains fragments en lieu sûr dans des musées célèbres.

En Égypte, jadis, lors du décès d'une personne, les membres de leur famille faisaient rédiger un livre des morts dans lequel s'inscrivaient les recommandations ainsi que des sorts magiques visant à guider le défunt dans l'au-delà. Le papyrus pouvait atteindre une longueur de 20 mètres.

Le manuscrit d'Amenhotep se particularise par des étoiles à 5 branches ainsi que des disques soleil au haut et au bas du document. Une inscription linéaire figure à l'endos de ce papyrus signifiant le rang, la fortune ainsi que l'importance de la personne décédée. Seuls 4 ou 5 autres manuscrits ainsi identifiés furent retrouvés à ce jour.

L'égyptologue qui mit la main sur ces pièces manquantes rares et d'une grande fragilité se réjouit du fait que la réunification des nouveaux et anciens fragments de papyrus contribuera au dévoilement de mystères que recèlent ce livre des morts enfin connu dans sa totalité.