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Il est temps de refaire le point au sujet des réseaux pédophiles en France. Je préviens déjà les futurs détracteurs : cet article ne sera ni signé, ni sourcé.

Pas signé parce qu'aujourd'hui, dans la France de 2012, ceux qui tentent de dénoncer les réseaux pédophiles se font laminer par la Justice, et j'ai l'intention de continuer encore longtemps à travailler sur cela.

Pas sourcé, parce qu'hélas, dans la France de 2012, il n'y a quasiment pas de sources. Personne ou presque ne parle des réseaux pédophiles, et encore moins les médias traditionnels, seules « sources » jugées fiables par la plupart des gens. Les sources publiques sont donc rares, voir inexistantes. Mais je vous assure que ce qui est écrit à ce sujet sur ce blog est vrai, les documents qui le prouvent existent. J'espère que bientôt la Justice fera son travail et que cela deviendra une évidence. D'ici là, vous devrez chercher par vous-même à infirmer ou à confirmer ce que vous lisez à propos des réseaux pédophiles.

En attendant, je vais essayer ici de vous expliquer comment les choses se passent. Depuis quelque temps, vous avez pu lire ici quelques articles au sujet de la pédophilie en général, ainsi que certaines affaires impliquant des réseaux.

Dans l'article : « Pédophilie, l'ambiance est à la tolérance », on avait abordé le climat qui règne dans la Justice, chez certains psychologues et dans les services sociaux au sujet de la pédophilie. On a vu à quel point la parole des enfants est bafouée dans ces affaires, et cela de manière systématique pour ne pas dire institutionnelle.

A Castres, deux sœurs âgées de 4 ou 5 ans, avec huit années d'écart, ont dénoncé les mêmes gestes du même homme. Que se passe-t-il aujourd'hui ? La mère est séparée de ses plus jeunes enfants, cantonnés à un foyer, et elle risque de se retrouver en prison dans les jours qui viennent, pour avoir refusé de laisser ses enfants à celui qu'ils accusent de les avoir abusés.

A Outreau, quinze enfants ont été reconnus victimes, et pas seulement les enfants Delay. Mais la plupart des agresseurs qu'ils ont désignés courent toujours. Myriam Badaoui est même ressortie de prison récemment, pendant que son fils Kévin était sous le coup de plaintes pour menaces de mort et envoyé en internement.

Dans le Var, que se passe-t-il ? Les enfants qui ont dénoncé 16 meurtres d'enfants sont coupés de leur mère qu'ils ne voient qu'en point rencontre, et vivent désormais chez leur père plusieurs jours chaque mois, alors qu'ils l'ont accusé d'avoir participé aux meurtres et aux viols.

A Saint Malo, une petite fille qui a dénoncé des viols de la part de son oncle et des coups de la part de son grand père doit aujourd'hui vivre avec sa mère qui laisse l'oncle et le grand-père faire ce qu'ils veulent. Son père, quant à lui, a perdu tous ses droits parentaux sur la petite.

Une autre mère qui a dénoncé des attouchements de son ex sur leur fils a aussi perdu toutes les procédures et ne peut voir son fils qu'en point rencontre.

Une autre, qui a tenté de récupérer son enfant pendant des années, a vu son fils sodomiser des enfants sur une vidéo pédo, parce que personne n'a jugé utile de le sortir de là, et encore moins de l'aider.

Des témoignages comme ceux-ci, vous pourrez en trouver à foison sur le net, sur certains sites d'aide aux victimes, sur des blogs consacrés à ces affaires. Il n'y a qu'à chercher, et vous trouverez.

Des familles ou des mères seules doivent fuir la France avec leurs enfants afin de les protéger, notamment d'une Justice aveugle. Ce scénario survient presque chaque jour dans la France de 2011.

Alors on peut se dire que c'est impossible, que si c'était si grave on le saurait, mais j'ai envie de demander « comment ? ».

Comment saurait-on que « ça arrive », si la Justice nie systématiquement la réalité des faits, surtout quand on parle de viols d'enfants en réunion ? Car, il faut savoir que les journalistes n'ont pas le droit de remettre en cause une décision de justice. Une affaire jugée est donc censurée à jamais, selon la loi.

De plus, quel journaliste sera assez suicidaire pour publier sous son nom un article qui met en cause de la pire manière des personnes bien placées, et/ou certains magistrats ?

Voilà pourquoi on manque de « sources », et pourquoi il n'y en aura probablement jamais d'autres que celles laissées par des personnes isolées qui ont cherché à comprendre ce qui se passe.

Voyons les étapes classiques d'une affaire de pédophilie en France :
  1. La découverte des faits
Généralement, c'est la mère qui apprend de la bouche de son enfant que le père, ou X l'ont touché. L'enfant parle d'abord de ce qui lui fait le moins peur, et on commence par apprendre des faits qu'on pourrait qualifier de « mineurs ». Cela suffit souvent à la mère pour demander le divorce, et porter plainte.

2. La dénonciation des faits


En général, la mère emmène l'enfant chez un médecin, qui le plus souvent constate bien que l'enfant a subi quelque chose. Parfois, ce médecin fait un signalement auprès du Procureur. Ce qui est le mieux, car ainsi la mère ne peut pas être accusée de dénonciation calomnieuse par la suite, comme c'est presque toujours le cas. Bref, sinon c'est la mère qui cherche à porter plainte, et la plupart du temps la police refuse de la prendre. Il faut donc insister.

3.La machine judiciaire se met en branle


A partir de là, l'affaire échappe complètement à la mère. Une fois que la plainte a été prise, la police interroge généralement les protagonistes. Quand l'enfant parle, on n'en tient pas compte, ou beaucoup moins que de ce que disent les adultes, surtout le père, qui nie les faits. La Justice prescrit donc des examens médicaux qui ne donnent généralement rien, surtout quand ils ont lieu des mois après les faits. Toutefois, au début la mère peut penser que les choses vont s'arranger, puisque dans un premier temps, en général, le père n'a plus le droit de voir ses enfants sauf en point rencontre.

4.Changement d'orientation


Puis soudain, on s'aperçoit au fil des rapports d'experts et des conclusions de la partie adverse (car on a souvent une procédure de divorce, une autre pour la garde des enfants, et une autre pour les abus sexuels, suivies par des procédures pour dénonciation calomnieuse et mensongère, pour non présentation d'enfants, voire pour aliénation parentale), que les accusations s'orientent de plus en plus vers la mère, qui induirait les accusations d'abus à son enfant. On explique par exemple que la mère en veut au père de manière irrationnelle, qu'elle cherche à le couper de ses enfants. Ou alors on va dire qu'elle est instable, ou simplement on ne va pas du tout tenir compte de ce qu'elle dit, tout en prenant pour parole d'évangile les arguments du père. Quant aux enfants, à ce stade de la procédure on se moque complètement de ce qu'ils peuvent dire ou penser. Précisons aussi que la police, dans les affaires qui nous concernent, ne va jamais mener d'enquête de personnalité ou de voisinage sur l'accusé, et encore moins saisir son ordinateur ou le mettre sur écoute. Non, on se contente de son témoignage, même quand il est bourré de contradictions.

5.Laminage


La suite logique des événements est que bien sûr, la ou les plaintes concernant les abus sexuels sont classées sans suite, le père est donc innocent et obtient ses droits, voire tous les droits, sur les enfants. Du coup, la mère a menti et peut se trouver obligée de partir avec ses enfants pour qu'ils ne soient pas violés chez leur père, et là elle risquera jusqu'à deux ans de prison, sachant que dans ces cas-là, la Justice veut des peines exemplaires. La mère peut aussi se retrouver à devoir payer jusqu'à 40.000€ de dommages et intérêts pour diffamation et/ou dénonciation calomnieuse, et comme par hasard ces plaintes-là ne sont pas classées sans suite.

6.Epilogue


A la fin, les enfants sont soit chez leur père, soit en foyer, soit les deux. Il est très rare que la mère ait une garde partagée, et même dans ce cas les choses sont très difficiles puisque le père continue à abuser de l'enfant quand il en a la garde. Il y a donc de forts risques pour qu'on en revienne à l'étape 4.

On l'aura compris, ces affaires sont verrouillées par la Justice.

Pourquoi « on » n'en parle pas

Quand un enfant dénonce ces faits, qui le croit ? Il n'est pas rare que même la mère ne le croie pas, pour peu qu'elle soit sous l'influence du pédophile, ou simplement qu'elle ait l'intention de rester aveugle. Et quand l'enfant parle à la Justice, il voit bien qu'on ne le croit pas, et qu'en plus à chaque fois qu'il parle, sa mère a des ennuis et qu'il se retrouve séparé d'elle. Cela incite les enfants à se taire rapidement et pour de bon, surtout s'ils ne vivent déjà plus chez le parent qui tente de les protéger.

Outreau a été un bel exemple pour les enfants victimes : même si vous parlez, on ne vous croira pas. Vos témoignages peuvent se recouper, vous pouvez désigner les mêmes lieux, les mêmes faits et les mêmes personnes, on fera comme si vous n'aviez rien dit.

Et cela, les victimes, qui sont également menacées (« maman ira en prison si tu parles », « je te ferai et/ou à ton frère encore pire si tu parles »...), l'intègrent parfaitement.

Donc, les petites victimes se taisent la plupart du temps. Sauf, si la situation change, par exemple lors d'un divorce. Ils peuvent alors se dire que la menace s'éloigne et avoir envie de parler.

Une fois adultes, d'autres parlent. Quand ils se sentent assez loin du milieu dans lequel on abusait d'eux, et quand ils sentent assez forts. Mais là c'est dommage, car jusqu'à il y a peu, on ne pouvait porter plainte pour des viols subis dans l'enfance que jusqu'à 28 ans. S'il y a eu viol, car les abus c'était seulement 3 ans après la majorité. Aujourd'hui, c'est un peu plus long, mais ceux qui défendent les victimes mineures aimeraient que les abus sexuels commis contre les enfants soient imprescriptibles. Cela éviterait probablement que certains pervers ne sévissent durant cinquante ans ou plus.

Bref, si certaines ex victimes veulent parler, elles se trouvent face à la question de prouver de tels faits des années après. S'il n'y a qu'un témoignage, le sien, rien n'aboutira.

S'il y a plusieurs témoignages, comme dans un cas à Angers, où toute une fratrie a dénoncé les parents qui les ont prostituées durant une bonne partie de leur enfance, seuls les parents ont été condamnés, et fort peu en appel. Quant aux notables qui ont aligné le fric, aucun n'a été inquiété, cela va de soi. A Outreau aussi, les témoignages étaient nombreux. Mais cela n'a pas empêché la Justice de décider quels témoignages étaient valables, selon des critères des plus obscurs.

Au final, pour les victimes qui parlent, ces procédures sont beaucoup de douleur pour un résultat minable. Au mieux elles sont reconnues comme victimes et le coupable est vaguement condamné, au pire on les bafoue encore une fois, quand on ne les envoie pas se faire interner.

Pour les pédos, tout va bien : une partie de leurs victimes se seront suicidées, ou auront de tels traumatismes qu'aucun tribunal ne les jugera crédibles (cf. affaires Dutroux, Allègre et tant d'autres). Pour les autres de leurs victimes, une partie sera devenue pédo à son tour, faute d'avoir été aidées convenablement. Une autre partie voudra tout oublier et se reconstruire. Certaines victimes, d'ailleurs, ne commencent à se rappeler de quelques souvenirs que par bribes, vers 40 ans. Ou ne s'en rappellent jamais vraiment. Juste des sensations étranges, un profond malaise...

Du côté de ceux qui veulent aider ces victimes, on n'est pas plus aidé. En fouillant trop, on se retrouve vite avec des problèmes administratifs, fiscaux, voir judiciaires. Personne ou presque ne veut leur parler, et les flics au lieu de les aider leur demandent de ne pas mettre leur nez dans ces affaires, qui sont synonymes de pouvoir pour qui en a connaissance et veut les utiliser. Les avocats se dégonflent tous ou presque (mais empochent l'argent), de même que les rares journalistes qui daignent s'intéresser à ces affaires. Leur hiérarchie leur dit de passer à autre chose : pas les moyens d'investiguer, trop risqué, et puis tout cela n'existe pas, n'est-ce pas ?

Enfin, le public préfère se voiler la face. On peut comprendre qu'il est difficile pour des parents d'envisager cette réalité. C'est difficile aussi quand on n'a pas d'enfant. Si on admet cette réalité, on a soudain envie de vomir, et on oublie son confort intellectuel. Tout bascule, et on comprend qu'on a face à nous les pires pourritures que la terre puisse porter. Et que ça existe vraiment.

Ces gens sont protégés. Par l'ignorance du public, par la police qui ne cherche pas, par la Justice qui nie, par les médias qui doivent se tenir à la « vérité judiciaire » (et s'en contentent), par les politiques figés dans un immobilisme complice.

Qui peut protéger les enfants, aujourd'hui ?

Pas les services sociaux, qui se transforment à vitesse grand V en plateforme de fourniture pour réseaux pédophiles. Et qui souvent ferment les yeux, même si parfois certains tentent de tirer la sonnette d'alarme.

Pas les associations, qui touchent souvent leurs subventions d'un Etat complice, ou de gens fortunés et/ou cocaïnés qui savent très bien ce qu'est la pédophilie pour la pratiquer régulièrement.

Pas la police ni la Justice, on l'a compris.

Pas les politiques, qui ferment systématiquement les yeux sur ces affaires. Qui ne légifèrent pas pour protéger les enfants et traquer les pédos. Qui n'aident pas la presse à être libre...

Voilà ce qui se passe dans la France de 2012.

Quand on sait quels massacres sont commis un peu partout en France (et ailleurs), comment on fait souffrir des gamins des manières les plus inhumaines, quand on sait parfois où cela se passe et qui le fait, on a juste envie de vomir, de ne pas y croire, et finalement on trouve la force pour essayer de se battre. Tout simplement parce qu'en tant qu'êtres humains lambda, on n'a pas le choix.

Pourquoi écrire des articles pareils, certains allant jusqu'à parler à raison de l'existence de charniers denfants, s'il n'y a pas de problème ? Juste par envie de faire frémir dans les chaumières ? Les gens ont autre chose à faire, en réalité, que de s'amuser à faire flipper le populo. Pourquoi passer tout son temps libre à essayer de faire en sorte que cela s'arrête s'il ne se passe rien ? Pourquoi accepter de passer pour des illuminés, à moitié timbrés, des crédules qui ont la tête à l'envers ?

Et je suis désolée de le dire, ça va faire lyrique mais tant pis, pourquoi prendre autant de risques s'il n'y a aucun problème ? Les gens qui s'engagent dans ce combat ne sont pas fous, ils ne croient pas en la « théorie du complot », et je vous l'assure, ils aimeraient bien que tout cela ne relève que du délire le plus profond.

Sauf que ce n'est pas le cas.

La première fois qu'on m'a parlé des réseaux pédophiles et de la manière dont ils broient les gamins, j'ai mis plusieurs jours à comprendre de quoi on me parlait. Et j'ai eu cette nausée, qui ne m'a pas lâchée pendant plusieurs jours, du matin au soir. Parce que quelqu'un a pris le temps de m'expliquer son histoire en détail, et parce que j'ai compris de quoi il s'agissait. Il a fallu digérer, et apprendre. Comprendre, revoir l'affaire Dutroux autant que possible, l'affaire des disparues de l'Yonne, l'affaire Allègre, et puis toutes ces autres « affaires » qui n'en sont pas pour la Justice, mais derrière lesquelles il y a des drames pour les enfants et pour le parent qui tente de les protéger.

Comprendre, à force, qu'en France ces réseaux pédophiles qui n'existent pas prospèrent, aidés par une Justice aveugle ou pourrie, à vous de choisir, et par l'ignorance de l'opinion publique.

Il faut aussi savoir que beaucoup d'argent est en jeu, et il doit bien transiter quelque part. Un snuff movie, un film où on voit la mort d'un enfant, coute des dizaines de milliers d'euros sur commande. Et il peut se revendre ensuite plusieurs fois. Il n'y a qu'à se balader 30 secondes sur le web caché, via le logiciel TOR, et on a envie de pleurer tant les sites d'échange d'images pédopornographiques sont légion.

Quant aux enfants exploités dans des réseaux, ils rapportent beaucoup d'argent sur le long terme, et/ou permettent d'asseoir son influence, d'éviter certains procès... Car nombre de partouzes avec des enfants sont organisées avec pour principal but de corrompre des personnes bien précises, ou au moins de les amener à se taire.

Dans ces réseaux, il y a de véritables pervers, qui ont l'argent pour payer et qui aiment faire mal aux enfants. Il y a aussi les petites mains, qui fournissent les enfants, comme Dutroux ou Emile Louis, pour ne parler que de ceux-là. Et qui finissent par devenir des pervers, quand ils ne le sont pas à la base.

Aujourd'hui le seul moyen de bloquer ces réseaux est d'informer cette opinion publique, qui doit aussi penser à la crise économique, à savoir pour quel incompétent voter en avril, mais qui doit surtout, avant tout, protéger ses enfants.

C'est à un véritable carnage que nous assistons passivement, simplement parce qu'on n'entend pas parler de ça dans « les médias ». Pourtant les sources existent, il y en a hélas partout sur le web. Moins que la propagande pédophile, mais quand-même. Le système fait qu'on empêche les gens d'être informés convenablement, eh bien qu'ils s'informent autrement que par les biais traditionnels. Auxquels plus personne ne fait confiance, d'ailleurs.

Le seul moyen de mette des bâtons dans les roues à ces réseaux qui rapportent tant de pognon, tant de jouissance aux pires raclures que la terre puisse porter, c'est que tout le monde se réveille.

Nombreux sont ceux qui y travaillent aujourd'hui, ils vous demandent juste de garder votre esprit critique éveillé.

Anti propagande

Qu'on le veuille ou non, les pédophiles n'ont pas grand-chose à craindre en France, du moment qu'ils n'avouent pas. Ils ont leurs lieux de discussion - et d'échanges de fichiers- sur le web, ou plutôt derrière le web en général, mais aussi une journée mondiale rien que pour eux, pendant qu'une banalisation de la pédophilie a lieu de manière éhontée.

Partout, des pubs érotisent les enfants. On a un ministre qui écrit carrément dans un bouquin qu'il s'est tapé des gosses en Thaïlande, un ponte des Verts qui s'est vanté dans un autre bouquin d'avoir tripoté des enfants qui ne demandaient que cela, bien sûr, et personne ne réagit. Ca ne choque que quelques illuminés, semble-t-il.

Il faut savoir que le petit jeu favori des pédos, que ce soit lors de leurs procès ou même quand ils font leur propagande à droite et à gauche sur les forums, c'est de se faire passer pour des victimes. Le système judiciaire ne tient pas compte de leurs « choix amoureux », la loi est devenue trop restrictive alors qu'ils ne faisaient qu' « aimer » les enfants, etc. Oubliez le pédo qui fait profil bas, c'est extrêmement rare, en tout cas je n'ai jamais eu l'occasion d'assister à une telle scène.

Bref, en tant que victimes, ils adorent se lamenter du fait qu'on ne les comprend pas, et argumenter durant des heures, de manière souvent aussi pédante qu'hallucinante, sur ce qu'est selon eux une relation avec un enfant. Ils sont même capables de vous expliquer savamment que « les lois n'ont pas toujours été aussi restrictives dans le passé », sous entendu qu'avant on tenait davantage compte du mode de vie des pédos. Que répondre à un argument aussi stupide ? Oui, au Moyen Age on envoyait les gamins aux champs avant de savoir parler, et toute la famille pouvait leur passer de dessus, personne n'aurait rien trouvé à redire. Je ne suis pas sure de vouloir cela pour les gamins de la France de 2012...

Leurs arguments sont quasiment toujours de ce niveau, en inversant complètement la logique, et surtout en niant absolument la condition de mineur. D'ailleurs, ils passent beaucoup de temps à réclamer l'abaissement de la majorité sexuelle. Jusqu'à imiter le Vatican, où elle est fixée à 12 ans ? Ou encore moins, peut-être ? Pourquoi a-t-on protégé les mineurs en 1945 ? Parce qu'on considère qu'ils n'ont pas leur libre arbitre, qu'ils sont trop conditionnés et influencés par leur environnement, leur milieu de vie. Selon les pédos, un mineur peut être consentant. Ce n'est pas possible légalement, et d'un point de vue sociologique, un gamin qui demande à se faire sodomiser par un adulte a fort probablement évolué dans un milieu des plus malsains. Bref, son consentement est à 100% induit par une situation, un passé etc.

Cela, les pédos vont dire que c'est une minorité et vont vous citer moult histoires qu'ils qualifient d' « amour » avec des enfants, parfois très jeunes. Des histoires souvent platoniques, du moins ils le disent et on l'espère fortement. Il ne sert à rien de rentrer dans ce genre de débat, à part finir avec une migraine, voire très énervé.

Tout cela pour dire que les pédos, donc, revendiquent. Pas encore haut et fort mais subtilement et en permanence. Et cela contribue à cette atmosphère de tolérance, de minimisation envers les actes pédophiles en général.

En ce qui concerne nos réseaux, rappelons qu'officiellement ils n'existent pas. C'est ce que les médias s'acharnent à nous dire à chaque fois qu'une personnalité est impliquée dans une affaire de pédophilie. Comme s'il n'y avait que le commun des mortels à être pédophile. Et encore, même pas : les seuls ou presque à passer au tribunal pour des faits de pédophilie sont ce qu'on appelle parfois les 'cas sociaux', si possible au chômage et alcoolique. Les autres y échappent miraculeusement la plupart du temps.

Aujourd'hui, il devient urgent de dépasser cette chape de plomb et de regarder la réalité en face. Si le méchant réseau complètement sataniste avec les bourgeois du coin n'est pas derrière toutes les affaires, on est malgré tout souvent face à des réseaux. Qui fournit, diffuse et vend les images ? Qui fournit la plateforme d'échange, les vecteurs de paiements etc. ? Qui commande et qui paie ces films, qui vient aux réunions, qui amène les enfants ? Qui protège les pédos dans la Justice, dans la police, dans le monde politique ?

Ce sont donc bien de réseaux que nous parlons.