Le maire de Brindisi, Cosimo Consales, s'adresse à ses concitoyens affectés par l'attentat qui a causé la mort d'une lycéenne samedi 19 mai. | AP/Max Frigione
Deux personnes ont été interrogées par la police de Brindisi, dans le sud-est de l'Italie, dans le cadre de l'enquête sur
l'attentat qui a tué une élève et en a blessé cinq autres samedi matin devant un lycée de la ville, a indiqué dimanche
le site internet du Corriere della Sera.
"La piste suivie par la police est celle de l'action terroriste", a indiqué le journal italien en reprenant des informations du site local d'information
www.brindisireport.it. Selon Brindisireport, ces personnes auraient été
"identifiées grâce à des enregistrements de caméras de surveillance" à proximité du lycée.
Selon les informations de Brindisireport, l'un des suspects est un ex-militaire de carrière avec des connaissances en électronique et aurait des proches qui vendent des bonbonnes de gaz à usage domestique. La police a perquisitionné les domiciles des suspects.
Une bombe de fabrication artisanale a explosé vers 7h45 (5h45 GMT) alors que les élèves arrivaient pour les cours du samedi matin, au lycée professionnel Morvillo-Falcone, du nom du magistrat sicilien Giovanni Falcone et de son épouse Francesca Morvillo, tués dans un attentat mafieux en 1992.
LES CRAINTES D'UN RETOUR AUX ANNÉES DE PLOMBL'attentat inédit en Italie pour la cible choisie un lycée professionnel et non revendiqué a provoqué une onde de choc dans tout le pays. Des manifestations ont eu lieu notamment à Rome, Naples, Milan ou Bologne.
Les manifestants ont exprimé la crainte d'une nouvelle vague d'attentats comme ceux de 1992 et 1993 qui avaient visé les juges anti-mafia Falcone et Borsellino et des bâtiments publics. Mais beaucoup redoutent aussi un retour aux années de plomb du terrorisme quand les opérations des Brigades rouges et du
"terrorisme noir" néo-fasciste firent 415 morts dans 15 000 attentats entre 1969 et 1988.
Le 7 mai, Roberto Adinolfi, patron d'Ansaldo Nucleare, une filiale du groupe Finmeccanica, avait été blessé aux jambes en plein centre de Gênes, dans le nord-ouest du pays, par des tirs, une agression revendiquée deux jours plus tard par une cellule du groupuscule anarchiste FAI (Fédération anarchiste informelle) qui a annoncé avoir sept autres cibles.
L'Italie vit une situation particulière, qualifiée par certains de
"vide politique" avec un gouvernement technique dirigé par l'ex-commissaire européen Mario Monti, alors que le pays est plongé dans une récession qui a provoqué un profond malaise social. Le premier ministre italien a farmement condamné samedi l'attentat à la bombe, le qualifiant d'acte
"tragique",
"criminel" et
"sans précédent".
Commentaire : Pendant que l'Italie se fait saigner économiquement par une bande de technocrates européistes et que les masses italiennes commencent à se révolter contre leur esclavage économique, rien de tel que le retour de l'arme de distraction massive des pathocrates : le terrorisme.
Cet attentat s'inscrit dans la droite ligne des attaques de ces deux dernières semaines perpétrées par de mystérieux groupes anarchistes, ressemblant étrangement aux attentats réalisés par des groupes d'extrême gauche et d'extrême droite dans les années 70 où l'Italie était dans un même climat social pré-insurrectionnel et risquait de passer dans les mains d'un gouvernement communiste. Ces derniers avaient été infiltrés et étaient contrôlés par la CIA, le MI6, les services secrets italiens et l'OTAN afin de réaliser divers meurtres et attentats aveugles pour installer un climat de terreur et de chaos dans le but de forcer la population à demander plus de sécurité et de se tourner vers un gouvernement autoritaire seul capable d'assurer sa protection.
Vincenzo Vinciguerra, un militant d'extrême droite, résuma l'idéologie de la stratégie de la tension qui ensanglanta l'Italie lors des années de plomb :
« Vous devez attaquer les civils, le peuple, femmes, enfants, des personnes innocentes et inconnues, qui sont loin de toute considération politique. La raison est assez simple. Ils étaient censés forcer ces gens, le public italien, à se tourner vers l'Etat pour demander une plus grande sécurité. Telle est la logique politique qui se cache derrière tous les massacres et les bombardements qui restent impunis, parce que l'Etat ne peut pas se condamner ou se déclarer responsable de ce qui s'est passé. »
Voir :
« Les Armées secrètes de l'OTAN » - Complots du renseignement militaire en Europe
Commentaire : Pendant que l'Italie se fait saigner économiquement par une bande de technocrates européistes et que les masses italiennes commencent à se révolter contre leur esclavage économique, rien de tel que le retour de l'arme de distraction massive des pathocrates : le terrorisme.
Cet attentat s'inscrit dans la droite ligne des attaques de ces deux dernières semaines perpétrées par de mystérieux groupes anarchistes, ressemblant étrangement aux attentats réalisés par des groupes d'extrême gauche et d'extrême droite dans les années 70 où l'Italie était dans un même climat social pré-insurrectionnel et risquait de passer dans les mains d'un gouvernement communiste. Ces derniers avaient été infiltrés et étaient contrôlés par la CIA, le MI6, les services secrets italiens et l'OTAN afin de réaliser divers meurtres et attentats aveugles pour installer un climat de terreur et de chaos dans le but de forcer la population à demander plus de sécurité et de se tourner vers un gouvernement autoritaire seul capable d'assurer sa protection.
Vincenzo Vinciguerra, un militant d'extrême droite, résuma l'idéologie de la stratégie de la tension qui ensanglanta l'Italie lors des années de plomb : Voir : « Les Armées secrètes de l'OTAN » - Complots du renseignement militaire en Europe