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Déjà incriminé dans l'affaire du virus Stuxnet, le gouvernement américain pourrait bien être aussi impliqué dans la propagation du virus Flame.

Un livre publié aux États-Unis dénonce la politique de guerre secrète menée par le gouvernement à l'encontre de l'Iran. L'auteur David Sanger y fait notamment mention du virus Flame. Dans Confront and Conceal: Obama's Secret Wars and Surprising Use of American Power, l'auteur explique que Georges W. Bush aurait eu un entretien avec Barack Obama où il aurait évoqué la nécessité de continuer la cyber guerre contre l'Iran.

C'est dans ce cadre que le virus Stuxnet aurait été créé sous le nom d'Olympic Games. Ce virus va causer des dégâts considérables notamment en modifiant la vitesse de rotations des moteurs de plusieurs centrifugeuses de centrales nucléaire à Téhéran.

Par la suite, le virus aurait échappé à ses créateurs et le programme aurait été arrêté. Selon David Sanger, le président aurait, quelques années plus tard, autorisé deux nouvelles attaques de ce type avec une version améliorée d'Olympic Games, nommée Flame. Les conséquences sont lourdes, d'après l'auteur, à cause des virus, le programme nucléaire de l'Iran aurait été retardé d'un an et demi à deux ans.

Si les fait s'avèrent véridique ce ne serai pas un événement anodin. En effet, comme le souligne David Sanger : "Jamais [...] un président n'avait été impliqué d'aussi près dans l'escalade pas à pas d'une attaque contre les infrastructures d'une nation étrangère".