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"On n'hésite plus aujourd'hui à insulter, à frapper un citoyen parce qu'il est juif au nom même de son appartenance"

Voilà quelles étaient les paroles de Manuel Valls à l'antenne de Radio J dimanche 8 juillet. Cela ne pourrait être plus vrai concernant les dernières agressions de la LDJ à l'encontre d'Olivia Zémor et Jacob Cohen. Ces deux individus, juifs, ont été l'objet de guet-apen par les membres de la Ligue de Défense Juive parce qu'ils seraient des "traîtres". Pourtant, ces deux attaques perpétrées sur le sol de la République n'ont fait l'objet d'aucun communiqué du CRIF (pourtant si prompt à s'indigner, même à propos d'agressions antisémites qui n'en sont pas) ni d'aucun commentaire de la part du ministre de l'Intérieur qui s'était dit déterminé "à combattre toutes les résurgences de ce mal profond qu'est l'antisémitisme qui est une offense aux valeurs et à l'histoire de notre République" , ou encore de Jean-Michel Baylet (Parti Radical de Gauche) qui avait pourtant affirmé "[qu]'il n'est pas acceptable, dans notre République, que l'on puisse être agressé à cause de ses convictions religieuses ou philosophiques".

Voilà peut être ce à quoi Manuel Valls faisait allusion lorsqu'il parlait d'un "nouvel antisémitisme né dans les banlieues" ?

Un antisémitisme qui frappe les Juifs qui osent s'opposer au sionisme...

Qualifiés de "traîtres", de "kapos", de "nazis", "négationnistes", de "juifs ayant la haine d'eux-mêmes", voilà qu'ils sont pourchassés, molestés, humiliés, menacés... Pour quel motif ? Avoir eu l'outrecuidance de penser différemment de leurs coreligionnaires sionistes.


La République doit sévir, et avec la plus grande fermeté, pour juger et punir ceux qui foulent aux pieds les droits imprescriptibles de l'Homme et qui menacent l'intégrité des citoyens français, qu'ils soient juifs, ou non, en raison de leurs origines ou de leurs opinions. C'est le seul moyen de rendre au peuple français sa liberté de pensée, et d'expression, principes élémentaires d'une démocratie digne de ce nom.

Cet article (teinté d'ironie) et cette vidéo n'engagent que son auteur. Il en assumera toutes les conséquences.