En réalité, ce qui ferait la différence n'est pas dans la taille (du cerveau), mais dans la précocité (des relations). Il s'agit de la conclusion préliminaire d'une recherche de l'université Deika et d'un institut australien. Cette recherche a regardé comment le bonheur à l'état d'adulte trouvait ses origines dans l'enfance et dans le parcours académique. Le suivi a duré 32 ans. On a mesuré par exemple le lien entre les relations sociales précoces et les soucis familiaux, les réussites scolaires, etc. avec le bonheur adulte.

La relation sociale globale durant l'enfance est définie par ce que disent les parents et les enseignants sur l'isolement ou pas de l'enfant, s'il est aimé, ainsi que sur la confiance en soi de ce dernier. Lorsqu'il est adolescent, on a mesuré aussi son esprit d'équipe et son tissu social. On a alors remarqué que tous ces paramètres avaient un grand impact sur le bien-être à l'âge adulte. L'étude a démontré également que le parcours académique n'a pas d'influence notable en la matière. La morale de l'histoire est qu'il faut bien suivre le développement personnel de l'enfant et pas seulement ses résultats scolaires.

Pour aller plus loin: Olsson C et al (2012). A 32-year longitudinal study of child and adolescent pathways to well-being in adulthood. Journal of Happiness Studies; DOI 10.1007/s10902-012-9369-8