Les pâtisseries commerciales (croissants, beignes, biscuits et autres gâteaux...) et la malbouffe telle que hotdogs, pizzas, hamburgers ... seraient liés au risque de dépression, selon une étude publiée dans la revue Public Health Nutrition.

Almudena Sánchez-Villegas et ses collègues de l'Université de Las Palmas de Gran Canaria (Îles Canaries) et de l'Université de Granada ont analysé les données concernant 8 964 personnes qui n'avaient jamais reçu de diagnostic de dépression au début de l'étude.

Celles qui consommaient le plus ces aliments avaient un risque de dépression accru de 51% comparativement à celles qui en consommaient le moins. Plus la consommation était importante, plus le risque était élevé. Même une faible consommation était liée à un risque significativement supérieur.

Les personnes ayant la consommation la plus importante étaient aussi plus susceptibles d'être célibataires, sédentaires, de consommer moins de fruits, de noix, de poissons, de légumes et d'huile d'olive, de fumer et de travailler plus que 45 heures par semaine.

Ces résultats sont concordants avec ceux d'une étude précédente, publiée en 2011, menée avec 12 059 personnes dans le cadre du même projet. Celles consommaient le plus de gras trans avaient un risque jusqu'à 48 % plus élevé que celles n'en consommant pas. Alors que les gras polyinsaturés (ex. huiles de poisson, oméga-3) et l'huile d'olive étaient associés à un risque plus faible. Les vitamines du groupe B et le régime méditerranéen en général ont aussi été associés à un risque moindre, mentionnent les auteurs.

L'augmentation de l'incidence de la dépression ces dernières années, pourrait être en partie due, selon le chercheur, à un changement radical des sources de matières grasses dans l'alimentation occidentale, où certains types de gras bénéfiques ont été remplacés par les gras saturés et trans.

Bien que d'autres études soient nécessaires pour confirmer le lien entre les types de gras de l'alimentation et le risque de dépression, la consommation de fast-food et de pâtisseries commerciales devrait être mieux contrôlée étant donné son impact sur la santé physique et mentale, estiment les chercheurs.

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