Les effets étranges rapportés par les témoins d'observations sont sans doute anciens, mais c'est l'ufologue britannique
Jennifer Randles qui détient la primeur de leur révélation et d'un début d'analyse. Cela s'est passé au tout début des années 1980, il y a quarante déjà, et il faut noter qu'aucun de ses nombreux livres n'a jamais été traduit en français.
« Jenny » Randles est également à l'origine de la qualification « d'effet d'OZ » accolé à ces effets à priori incompréhensibles, et donc absurdes. Cette dénomination provient du
roman de L. Franck Baum qui date de 1900 et qui a ensuite fait l'objet de plusieurs films titrés « Le magicien d'OZ », dont celui de Victor Flemming en 1939. Le thème tourne autour de l'accession à une réalité différente qui peut interférer avec notre réalité1.
Ceci explique pourquoi les témoignages furent d'abord majoritairement anglo-saxons ; mais par la suite,
on constata assez rapidement que ce genre de récits provenait du monde entier. Notre pays n'a pas échappé à ce mouvement et il suffit de consulter
le très précieux livre de Joël Mesnard, édité en 2016
2, pour prendre connaissance d'un répertoire édifiant de cas français ; et il en existe d'autres.
Définir « l'effet d'OZ » n'est pas trop difficile parce que l'homogénéité des témoignages est assez remarquable sur toute la planète. Le phénomène est
prioritairement lié aux observations rapprochées de type 1, 2 et 33. Il se présente sous
la forme d'une bulle de silence et de calme qui s'installe dans la zone où va se dérouler l'apparition. Si les témoins se trouvent sur la route, ils s'aperçoivent soudain qu'elle
tend à se vider progressivement de ses voitures et camions. Fréquemment, la voiture peut s'arrêter inexplicablement avant l'apparition de l'ovni, et dans certains cas repartir d'elle-même (!) dès que la bulle se résorbe et que les choses reviennent « à la normale ».