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Depuis plusieurs trimestres, le feuilleton Dexia devient exaspérant.

Des milliards sont injectés (en partie par le gouvernement français) dans cette banque tandis que les mesures d'austérité pleuvent sur les contribuables, sans oublier les contributions à verser à M. le Marché, de plus en plus gourmand selon son appétit gargantuesque, traduit par l'évolution des taux d'intérêt.

Entre les 7-8 novembre 2012, on a de nouveau injecté 5,5 milliards d'euros dans la banque Dexia grâce aux décisions prises principalement par les ministres des Finances de la France et de la Belgique.

« Officiellement, la banque est en cours de démantèlement, mais les Etats belge, français et luxembourgeois garantissent encore (jusqu'à fin 2099) les 90 milliards d'euros d'actifs toxiques invendables qui sont nichés dans la legacy division de la banque. Pour se maintenir à flot, Dexia SA a vendu sa banque de dépôts belge, renommée Belfius, à l'Etat belge, sa banque de dépôts luxembourgeoise au Qatar et sa banque de dépôts turque à la Sberbank russe. Dépourvue d'actifs sains, mais bourrée de produits toxiques, Dexia ne survit que sous perfusion d'argent public ». (Source)

Comment peut-on mettre au pouvoir des personnalités politiques qui s'avèrent incapables de gérer une simple banque ?
Comment peut-on rançonner les contribuables pour satisfaire des banquiers spéculateurs ?

Quand surviendra un Robin des Bois dans cette forêt de voyous où politiques et banquiers se remplissent grassement les poches via des comptes numérotés bien planqués pour certains, ou prébendes en œuvres d'art, afin de mieux maquiller les services rendus ?

« Si la banque devait déposer son bilan, ses principaux actionnaires - la Caisse des dépôts et consignations (CDC) française et le Crédit Communal belge dont les villes belges sont actionnaires - essuieraient des pertes d'au moins 50 milliards d'euros ». (Source)

Nous serions donc bien loin de la fin de l'épisode.

Citoyens belges et français, priez pour obtenir de la Providence un Robin des Bois qui nous sauve de cette situation inique où la veuve et l'orphelin sont pris en otages par des hommes sans foi ni loi, mais qui utilisent le verbe sans vergogne pour... rançonner et illusionner.

Le scandale Dexia et la déconfiture des municipalités françaises - Partie II