Ils ont toujours foi en Hugo Chavez et ils le montrent. Fièrement des dizaines de milliers de partisans arborent le rouge du parti socialiste et le portrait de leur président, toujours hospitalisé à cause d'un cancer.

Comme Hugo Chavez, son successeur designé, Nicolas Maduro dénonce les complots des opposants : « Depuis plusieurs semaines, nous suivons des groupes qui ont infiltré le pays avec le but d'attenter à la vie du chef de l assemblée, Diosdado Cabello et à la mienne ».

Comme tous les 23 janvier, les venezueliens célèbrent la fin de la dictature en 1958.

A l'est de Caracas, dans un gymnase, l'opposition rassemblait à peine 2 000 personnes. Pourtant à distance de la manifestation des partisans de Chavez, des altercations ont tout de même éclaté. Des journalistes de la télévisions d'Etat ont été hués, bousculés et mis brutalement dehors.