Hollande illustration satirique
© Zombi

Avec Monsieur « Le changement c'est maintenant », la France n'est pas prête de dévier la trajectoire de sa course folle en direction du mur. Bien au contraire, les signaux alarmants accompagnent la parade du locataire de l'Elysée depuis son entrée en fonction. Florilège.

Les investissements en recherche sont au point mort, les défauts de paiement des entreprises s'amplifient, les PME sont sous pression, les chiffres d'affaires baissent, les carnets de commandes sont en recul, les chefs d'entreprise n'investissent plus en France, le chiffre d'affaires cumulé des quinze plus grandes défaillances en 2012 s'est élevé à sept milliards d'euros, les patrons craignent de plus en plus de demander de financements aux banques par peur d'essuyer un refus. Tout va bien, dites vous ?

Et pour ne rien arranger, les fonctionnaires sont dans la rue pour leurs salaires et protester contre la politique gouvernementale, tandis que les ouvriers se mobilisent pour lutter contre le tsunami de licenciements économiques et spéculatifs chez PSA, Goodyear, Citroën, Virgin,Petroplus, Doux, Loret, Sernam Services, Surcouf, Thomson Angers, Evasol, Caddie..?

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'avec François Hollande aux commandes de l'avion, la France va droit dans le mur, ce qui se traduira, selon les prévisions stupéfiantes, par un chiffre record de 65 000 défaillances en 2013, soit 20 000 défaillances en plus par rapport à 2012 (63 000 sociétés ont jeté l'éponge cette année).Tout va bien, dites-vous ?

Voilà qui explique la reconversion de François Hollande et ses copains dans l'entreprise d'enfumage massif à destination des Français. Il s'agit surtout de faire diversion devant la faillite économique, notamment en instrumentalisant le « mariage homosexuel », la guerre au Mali, l'affaire Merah et le droit de vote des étrangers. Rien n'est trop beau pour enfumer la France qui attendait le changement mais constate qu'il n'en sera rien. Il n'y a pas à dire, à défaut de trouver des solutions pour relancer la machine française, Monsieur « Le changement c'est maintenant » méritera au moins « l'Oscar de l'enfumage politique »,une récompense à la hauteur de son oeuvre.