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John Kerry à droite, hier, à Istanbul
ISTANBUL, Turquie - Les ennemis de la Syrie se sont rencontrés chez Erdogan, pour booster la déstabilisation d'un pays souverain. Entre les chroniques tranchées des éditocrates, leurs avis présentés comme des vérités, les politiques deviennent des monstres que la finance internationale corrompre. Ce ne sont plus des hommes. Contrairement à ce qui peut paraître réel, ils ne se sont pas laissés emporter par leurs convictions, mais par la haine. Ils manquent de panache et font de leur arrogance un leitmotiv.

Dans la foulée de cette rencontre marathon d'Istanbul, les Etats-Unis, chef de file de la folie incarnée, ont déclaré ce dimanche qu'ils allaient doubler leur aide non létale à l'opposition syrienne, puisque ceux-ci, verbalement, se sont engagés à améliorer et à élargir leur base avec la promesse d'établir une démocratie inclusive et pluraliste qui condamne l'extrémisme. Ils ont aussi affirmé que les armes ne tomberont pas entre de mauvaises mains et qu'ils les restitueront après la victoire... On croit rêver. Pire, les Etats-Unis, toute honte bue et en pleine contradiction justifient cette aide qui passe à 250 millions de dollars et à plus de 409 millions de dollars pour l'aide humanitaire soit 659 millions de dollars arguent que:
« Ce soutien ferme des États-Unis c'est pour trouver une solution politique à la crise en Syrie et pour la promotion de l'opposition qui inclut une vision tolérante dans une Syrie post-Assad «
A mourir de rire ou à rager ? Peut-on faire la paix en promouvant la guerre ? Et pourtant, le dialogue est encore la meileure solution. Selon les médias américains, cette aide inclut pour la première fois des véhicules blindés, des gilets pare-balles, des lunettes de vision nocturne et d'autres fournitures militaires défensives. Pourquoi ne veulent-ils pas s'asseoir autour d'une table ? Pourquoi veulent-ils par tous les moyens détruire la Syrie ? Au-delà de ce long coup d'état, ces gens veulent profondément détruire la souverainet syrienne, diviser le pays et définitivement l'affaiblir. Ainsi, le Golan ne pourra plus jamais être revendiqué.

Convaincu par le droit de tuer de Barack Obama, les terroristes voulaient clairement des armes et une intervention militaire directe. Ils ont annoncé vouloir des frappes de drones pour détruire, disent-ils, les « missiles de Bachar al-Assad », et l'imposition de zones d'exclusion aérienne et des corridors humanitaires sécurisés pour assurer la sécurité des civils. Très drôle ! Mais les « qui » assassinent les civils ?

Heureusement, il y a encore des gens anti-guerre et lucides. C'est ainsi que de nombreux Turcs, en marge de ce sommet des ennemis de la Syrie, ont mis le feu à un drapeau de l'OTAN, protestant contre la venue du secrétaire d'Etat américain John Kerry et dénonçant la guerre menée contre la Syrie. Des hommes meurent de faim aux Etas-Unis, dorment dans la rue mais, leur Gouvernement finance le terrorisme international...