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Prince Bandar Ben Sultan, l’homme fort d’Arabie saoudite
L'attentat terroriste de la banlieue sud de Beyrouth, jeudi 15 août 2013, qui a fait 25 morts et 335 blessés, tous des civils innocents, porte l'empreinte de l'alliance entre Israël, les États-Unis et les takfiristes, ainsi que le gang de criminels conduits par Bandar ben Sultan au Mashreq arabe.

L'explosion a pris pour cible des gens ordinaires qui vaquaient à leurs occupations, et ressemble en tout point aux massacres commis par l'aviation israélienne lors de la guerre de juillet 2006, alors que sur le terrain les résistants infligeaient des défaites cuisantes aux forces terrestres israéliennes.

Le but de ce crime barbare est de briser la volonté de résistance populaire, tout comme les raids meurtriers d'Israël pendant la guerre. Les gens ont rapidement répondu en réaffirmant leur attachement à la Résistance en tant que choix national transcommunautaire, englobant toutes les régions libanaises. Les propos touchant des familles des victimes juste après l'attentat de la banlieue sud en sont la preuve la plus éclatante. Cela a d'ailleurs toujours été le cas depuis le massacre de Bir el-Abed, commis par le renseignement états-unien pour tenter de briser la volonté du peuple qui s'est révolté contre l'accord du 17 mai 1983. La banlieue sud a résisté et a fait tomber l'accord de la honte et de l'humiliation, pavant la voie à la libération de l'an 2000.

L'agression israélienne contre le Liban a pris une autre forme, avec l'entrée en scène des gangs de Bandar. L'Arabie saoudite se comporte aujourd'hui en tant que direction régionale de l'alliance américano-israélo-takfiriste et Bandar est le chef des opérations de cet axe en Syrie, en Irak et au Liban. Le royaume wahhabite a ainsi acheté la décision européenne de placer le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, participe activement au financement des campagnes politiques et médiatiques contre la Résistance et alimente les projets de discorde au Liban et l'agression colonialiste contre la Syrie. Les gangs de Bandar jouent un rôle essentiel dans les tueries et les exterminations pratiquées dans l'espoir de briser la Résistance de la Syrie et de son leader Bachar al-Assad.

Ce crime terroriste a été unanimement condamné et les Libanais ont pointé un doigt accusateur vers Israël. Mais certains ont omis de souligner la responsabilité directe de ces gangs takfiristes, à qui ils accordent une couverture sécuritaire, politique et médiatique, pour servir les intérêts d'Israël. Leur outil préféré est la discorde.

Mais cette discorde n'a pas lieu grâce à l'éveil de la population et à son sens de la responsabilité. Elle a échoué au Liban et en Syrie ces deux dernières et a été enterrée en Égypte, après que la résistance de l'État syrien eut permis de dévoiler le vrai projet d'hégémonie colonialiste, qui vise à effriter les sociétés arabes pour les affaiblir Israël.

Le partenariat entre la Résistance libanaise, conduite par sayyed Nasrallah et la Syrie, a été un des principaux facteurs qui ont fait échouer ce plan.

Ce partenariat a encore une fois été réaffirmé par sayyed Nasrallah, qui a révélé que le président Assad lui avait dit, lors de la guerre de juillet 2006, qu'il était disposé à déclarer la guerre à Israël et que l'armée syrienne était prête à participer aux combats.

Aujourd'hui, ce partenariat s'illustre par la guerre menée conjointement contre les terroristes takfiriste en Syrie où l'engagement du Hezbollah a eu les conséquences suivantes :
1. La consécration de l'équation de la force libanaise face à Israël, grâce à la coopération et la coordination entre la Résistance et l'armée syrienne. Damas à livré au Hezbollah des armes susceptibles de briser l'équilibre.
2. La présence du Hezbollah en Syrie signifie que le front lors de toute prochain guerre avec Israël s'étendra de Naquoura, au Liban, jusqu'aux frontières syriennes et jordaniennes.
3. Le Hezbollah a introduit en Israël son expérience dans la guérilla, ce qui constitue une contribution de taille dans l'effort de restructuration de l'armée syrienne, entamé par le leadership syrien. Cette restructuration, qui est un mélange entre les technique de la guerre classique et la guérilla, est la raison du changement stratégique sur le terrain.
Après l'attentat terroriste de la banlieue sud, sayyed Nasrallah a promis à la population une nouvelle victoire face au projet criminel et destructeur. Cette promesse se base sur des vérités solides, sur des capacités réelles, sur une volonté inébranlable et sur un soutien populaire sans faille.

Sayyed Nasrallah a parlé en tant que leader d'une résistance qui lutte pour libérer la Palestine et les peuples de la région des gangs takfiristes. Ces derniers ne sont qu'un outil entre les mains de l'Occident et de ses agents régionaux, notamment de l'Arabie saoudite. Ce projet est voué à un échec certain.