David Cameron
© REUTERS/UK Parliament via Reuters TVDavid Cameron, le Premier ministre britannique, intervenant devant la Chambre des Communes, à Londres, ce jeudi 29 août.
La Chambre des Communes a rejeté ce jeudi soir une motion présentée par le Premier ministre britannique, David Cameron, défendant le principe d'une intervention militaire en Syrie. David Cameron a affirmé qu'il respectera la volonté de la Chambre des Communes. Ce vote des parlementaires britanniques intervient après une courte réunion des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, qui n'a duré que 45 minutes et à l'issue de laquelle aucune position commune n'a été arrêtée.

« Il est clair que le Parlement britannique ne veut pas d'intervention militaire britannique. Je prends note et le gouvernement agira en conséquence », a déclaré David Cameron, le Premier ministre britannique, à l'issue du vote à la Chambre des Communes qui a rejeté la motion qu'il présentait en faveur d'une intervention militaire en Syrie pour répondre à l'usage d'armes chimiques. Le Premier ministre britannique a assuré qu'il était « attaché au respect de la volonté de la Chambre des Communes ».

La motion présentée par le gouvernement britannique a été rejetée par 285 députés contre 272. En réponse à l'usage d'armes chimiques par le régime de Bachar el-Assad, la motion gouvernementale évoquait une « réponse humanitaire forte (...) requise de la part de la communauté internationale, impliquant si nécessaire une action militaire qui soit légale, proportionnée et destinée à sauver des vies en empêchant tout usage futur d'armes chimiques en Syrie ». Si cette première motion avait obtenu un vote positif, un second vote devait être organisé à la Chambre des Communes - après la publication du rapport des enquêteurs de l'ONU actuellement à Damas - pour décider ou non du déclenchement d'une action militaire.

Ce vote des parlementaires britanniques intervient après qu'une nouvelle réunion des cinq membres permanents du Conseil de sécurité s'est tenue à New York, ce jeudi soir, à la demande de la Russie. La réunion a été courte, moins de 45 minutes, et n'a débouché sur aucune déclaration officielle commune.