Alors que le débat sur la Syrie bat son plein, les manœuvres navales se poursuivent en Méditerranée. Trois navires de guerre russes, dont un bâtiment de reconnaissance, ont franchi le détroit du Bosphore, pour se rendre au large des côtes syriennes, où la marine russe maintient, depuis deux ans, une présence constante.

Autres manœuvres, terrestres cette fois, celles de la Turquie, qui a déployé des troupes supplémentaires le long de la frontière avec la Syrie, en particulier dans la province méridionale du Hatay. Ankara est favorable à une intervention de grande ampleur contre le régime Assad.

Ces bruits de bottes inquiètent à Damas, où des civils continuent à se proposer comme boucliers humains afin d'empêcher une intervention armée. ''Nous voulons montrer, à travers cette opération, que nous sommes déterminés à protéger notre pays. Nous aimons notre pays, et notre armée et nous allons nous défendre en cas d'attaques américaines'', explique une volontaire.

Des campements ont été installés sur les hauteurs de Damas à proximité de cibles potentielles. Selon l'opposition, le régime Assad aurait également déplacé des équipements militaires dans des zones civiles, y compris à proximité d'écoles et de cités universitaires.