La republica

Des médias espagnols, comme La Republica, ont récemment fait sortir une sale affaire: une affaire de réseau pédocriminel d'élite comme il n'en existe pas, mais qu'on a déjà débusqués aux Pays-Bas, en Angleterre, en Belgique...

Un réseau dans lequel on trouve des politiques, des magistrats, une infirmière assassinée, et des gamins violés devant les caméras. Décidément, un classique.

La Republica nous explique ainsi que « Carlos Fabra pourrait être impliqué dans une affaire de viols de fillettes mis à jour par le fisc ». Qui est ce Carlos Fabra ? Un homme d'affaires et politicien libéral à l'allure (mais pas seulement) de mafieux et au carnet d'adresses bien fourni. Il est aujourd'hui à un poste clé pour un réseau pédophile en tant que président d'Aerocas, la société publique de gestion de l'aéroport de Castellon. Il vient d'une riche famille très implantée en politique depuis plusieurs générations.

En 1972, sous Franco, Fabra devient secrétaire du groupe provincial de protection des mineurs, avant d'atterrir à la chambre de commerce. Il a même été rapidement secrétaire de la conférence des chambres de commerce espagnole et française, et a été président du parlement régional jusqu'en 2010.

En 2008, une enquête pour fraude fiscale l'a vaguement inquiété, mais apparemment l'individu a pas mal de casseroles politico financières et de corruption aux fesses. Fabra (photo juste au-dessus) est un facho fan de Franco, qui a même été jusqu'à nier l'existence du coup d'Etat fasciste en 1936. Selon lui, Franco a instauré la paix et la justice en Espagne.

En 2009 il avait déjà été question d'un réseau pédophile puissant, avec des liens internationaux, qui a mystérieusement échappé au couperet de la justice, et cela malgré une accumulation certaine de témoignages concordants.

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C'est Reinaldo Colás, le père de deux fillettes qui ont été victimes, entre autres, d'un certain Giuseppe Farina, ex président de l'AC Milan (jusqu'en 1986 quand Berlusconi lui a succédé suite à des détournements d'argent, ce qui lui a valu de s'exiler d'Italie) et chef d'entreprise lui aussi, qui a permis de dévoiler une partie de ce réseau. Le papa en question a découvert que ses filles étaient exploitées sexuellement ainsi que d'autres enfants par un groupe de personnages puissants de la région de Valence en Espagne, au cours de soirées privées.

Certaines de ces soirées auraient eu lieu à la ferme Mas del Coll, ou encore dans un bar de Benicarló où les viols d'enfants étaient filmés. Farina, un italien, était le nouveau compagnon de la mère des fillettes, âgé de 40 ans de plus qu'elle.

Il va sans dire que l'affaire avait été étouffée, jusqu'à ce qu'un des membres du réseau se pointe devant le procureur en tant que repenti. Il a tout raconté et dit que le type au sommet de ce réseau était Carlos Fabra, le président du parlement castillan.

L'internationale pédophile en action

Giuseppe Farina et Bernard Alapetite, ce pseudo cinéaste pédophile et néo nazi français qui organisait un système de pédopornographie avec les réseaux Toro Bravo et Ado 71 notamment, faisaient partie du même réseau ainsi que de grands avocats, des chefs d'entreprise, des juges et des politiques. Tout ce petit monde était membre d'une même organisation mafieuse. Alapetite était en fait un producteur et un diffuseur de films pédophiles avec des viols d'enfants, qu'il revendait 120$ l'unité.

Au sujet d'Alapetite, Libération mentionnait : « L'organisateur présumé du trafic de cassettes, Bernard Alapetite, 46 ans, interpellé à La Baule (Loire-Atlantique), où il était sous contrôle judiciaire, s'est vu notifier une nouvelle fois sa mise en examen et a été écroué hier après-midi. (...)

Alapetite avait été condamné trois fois pour des faits similaires et avait écopé de trois ans et demi avec sursis. Ses derniers ennuis judiciaires remontaient à 1992, il avait été jugé deux ans plus tard, puis les enquêteurs l'avaient à nouveau entendu dans l'affaire Toro Bravo en novembre 1996. (...)

dessin d'enfant victime de pédophiles
© Inconnu

Bernard Alapetite connaît bien les principaux accusés du procès Toro Bravo. Comme Michel Caignet, cet ancien ingénieur en construction mécanique vient de l'extrême droite et a collaboré dans les années 70 à la revue néofasciste Défense de l'Occident, et à celle de la nouvelle (extrême) droite, Eléments, éditée par le Grece (Groupement de recherche et d'étude pour la civilisation européenne). Caignet, trésorier de la Fane (Fédération d'action nationale européenne) en 1978, s'en était fait bruyamment exclure au lendemain du 20 avril 1986, après le traditionnel banquet pour l'anniversaire d'Adolf Hitler. Caignet avait distribué son journal, Gaie France, aux invités étrangers et suggéré que Mussolini était homosexuel, ce que les camarades italiens avaient fort mal pris
».

On peut aussi noter qu'Alapetite, un facho qui a écrit dans diverses revues d'extrême droitehttp://www.voltairenet.org/article7507.html
(Défense de l'Occident, Initiative nationale du Parti des forces nouvelles, et Éléments) était dans le coin où Madeleine McCann a disparu au moment des faits, et qu'il a même été suspecté de l'enlèvement par les flics et par un journaliste espagnol. En 1995, il aurait carrément servi d'informateur pour démanteler un réseau pédophile implanté dans un bar de Séville, dans le cadre d'une opération de police intitulée « Arny ».

Le pendant français était l'opération « Toro Bravo », à Macon mais aussi à Bogota. 66 personnes ont défilé devant le tribunal en 2000, lors de l'appel, et il y a aussi eu quelques suicides lors des arrestations (dont un haut cadre de Giat Industries à Tulle, la ville de François Hollande, qui s'est pendu après qu'on ait retrouvé des vidésos pédopornos chez lui). Près de 700 pédophiles liés à ce réseau ont été identifiés en France, mais seulement 235 types ont été mis en cause. Parmi eux, beaucoup avaient un travail en relation avec les enfants. A l'époque, un représentant de la Ligue des Droits de l'Homme avait parlé de « chasse aux sorcières » au sujet de ce procès, précisant qu'il ne fallait pas confondre Dutroux et des « pédophiles voyeurs ».

Alapetite n'a pas été inquiété pour l'opération espagnole, et a pris seulement un an de prison en France. Depuis, on aurait perdu sa trace, jusqu'en 2005 quand il est localisé sur la côte sud du Portugal. On sait aussi qu'il a beaucoup voyagé en Europe et jusqu'en Angleterre. Il utilise des pseudos, comme Philippe Desnous, et va régulièrement en Belgique pour écouler sa marchandise en toute tranquilité. D'après certains, Alapetite était impliqué dans le réseau Coral.

Dans leur petit groupe de pervers, ces messieurs organisaient des partouzes pour lesquelles ils faisaient venir des enfants depuis une institution publique du coin, exactement le même schéma que celui qui est en ce moment mis à jour en Angleterre avec le réseau de Savile & Co.

Le même réseau faisait aussi dans le trafic de cocaine. Mais, cela n'est vraiment pas très original, on a vu la même chose avec le réseau belge, par exemple.

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En 2000, l'une de leurs victimes âgée de 19 ans porte plainte et est entendue par les juges. Elle a parlé de Fabra qu'elle a reconnu dans les journaux, de Farina son « beau père » qui l'aurait violée entre ses 9 et ses 12 ans, d'un ex juge devenu avocat (un certain Ramón Jovani Puig alias Ramón Grau), d'un dénommé José España, du réseau, d'autres enfants. Le réseau organisait aussi un trafic de vidéos pédopornos.

Elle a parlé du bar de Benisarlo, qui appartenait à un trafiquant de coke, José España Minguez, arrêté en 1999 suite à une saisie de 16kg de cocaine. Un italien dénommé Carlo Bofante, qui trainait au bar Espana, amenait de la drogue en Italie et revenait avec de l'argent, et Farina faisait pareil en Espagne, avec des chargements en provenance du Panama qu'ils réceptionnaient.

Les premières allégations concernant ce réseau remontent à 1997, quand Reinaldo Colás, a compris que ses filles âgées de 3 et 5 ans l'époque, étaient victimes de viols répétés. Pourtant, les magistrats ont toujours estimé qu'ils manquaient de preuves pour lancer un procès.

Les fillettes vivaient dans la ferme Mas de Coll avec leur mère Dunja Adcock et Farina, qui s'est depuis remarié, à 75 ans, avec une avocate italienne. D'après cette victime, Farina prostituait carrément les filles auprès de son petit réseau de pervers.

Il va sans dire également que le père a tenté de reprendre la garde de ses filles, et qu'on n'a cessé de lui mettre des bâtons dans les roues. Colas a donc mené son enquête et récupéré divers témoignages concernant de réseau pédocriminel. Là aussi, la justice et les médias se sont empressés de limiter l'affaire à un « conflit parental », c'est tellement pratique. En 2006, Reinaldo Colas a même été condamné à un an et 5 mois de prison pour fausses accusations contre Fabra, Farina et compagnie. Aujourd'hui, il a monté une association appelée « Asociación de Defensa de Niños Vítimas de Corruptión Sexual Infantil ».

D'ailleurs, c'est la juge Sofia Díaz Garcia, dont on va reparler plus bas, qui a classé la procédure concernant la plainte de Reinaldo Colás. La justice a considéré qu'il n'y avait aucune trace d'abus ou de viol. Accessoirement, ladite juge Diaz Garcia a poursuivi sa carrière tranquillement, et continue à juger les citoyens. Il ne semble même pas qu'elle ait eu un rappel à l'ordre.

Antonio Peraire
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Parmi ces témoignages, celui d'un habitué du bar Espana, un certain Antonio Peraire, qui y raconte en 1999 comment se déroulaient les soirées dans ce lieu fréquenté par du gratin. Des fillettes de 8 à 12 ans environ y étaient amenées, et parfois quelques garçons. Peraire connaissait Carlos Espana, le fils du trafiquant de coke et patron du bar, depuis l'école, et il a participé à quelques trafics de drogue avec lui.

Pourtant, Peraire a fini par parler au père des fillettes, Reinaldo Colás, qui a enregistré de nombreuses heures de conversations avec lui, et l'a convaincu de se rendre chez les flics et de tout balancer en échange d'une protection.

Des films étaient tournés à l'initiative de Carlos Espana, à l'étage par « le français », c'est-à-dire Alapetite, le « cinéaste » pédo, qui montait avec des enfants. D'autres français aidaient à écouler des vidéos en France. Farina et un congénère se chargaient de la revente en Italie.

Peraire a précisé que sur un film pédoporno « amateur » que lui avait montré Espana, il avait reconnu la fille aînée de Reinaldo Colás, et il a ajouté que Farina a parfois tenu la caméra lors de viols d'enfants. Selon lui, la mère des fillettes et un certain Ramón Grau, l'ex juge, participaient aussi à ces partouzes et apparaissaient sur les vidéos.

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Parmi ses déclarations, Peraire a établi un lien entre le bar Espana et le triple meurtre d'Alcacer (trois adolescentes qui ont été massacrées en 1992, un lampiste condamné, un autre en fuite, et de sales rumeurs d'un crime rituel commis par des puissants).

Ce qui laisse songeur quand on sait que par exemple Luis Solana, franc maçon et frère de Javier Solana de la Commission européenne, est cité comme l'un des meurtriers. Et que bien sur, les seuls à avoir eu des problèmes sont de petits délinquants, et même le père d'une des victimes qui a accusé publiquement des gens un peu trop puissants.

On s'aperçoit dans cette affaire, comme dans celle du bar Espana et d'autres, que les politiciens impliqués dans le réseau pédophile l'utilisent pour corrompre leurs petits camarades, probablement autant que par plaisir personnel.

On s'aperçoit aussi que les mêmes trempent dans pas mal de détournements d'argent, y compris à grande échelle, et toujours sur le dos des citoyens. De fait, un type comme Fabra, qui filmait lui-même les partouzes, avait tout intérêt à se protéger et à avoir des moyens de pression sur ses copains.

Mais, comment cela est-il possible dans nos magnifiques démocraties ?

« Ceux qui contrôlent la Justice contrôlent le Pouvoir »

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Peraire affirme également avoir vu au moins deux fois la juge Sofía Díaz parler au bar Espana avec l'ex juge « Ramon Grau ». Sofía Díaz avait, comme par hasard, classé la première plainte d'abus sexuels sur mineurs concernant Guiseppe Farina. Son témoignage a été considéré comme valide par les flics parce que sa description des lieux correspondait parfaitement.

Apparemment, c'est Ramón Jovani Puig qui était au coeur du réseau. Il sortait avec l'ex du trafiquant de cocaine, Teresa Montilla, qui tenait le bar Espana pendant que son ex était en taule. Mais c'est Carlos Frabra qui se trouvait au sommet de l'organisation. C'est lui qui, chaque mois, organisait une grande fête avec les lieutenants du réseau, les clients, et de nombreux invités, où des enfants étaient servis aux pédos. Bien sûr, Fabra a poursuivi Reinaldo Colás pour injures et diffamation dès qu'il l'a accusé en plein meeting public d'être un pédophile et un violeur d'enfants.

En 1996, une infirmière qui travaillait à l'hôpital Comarcal de Vinaros, Alicia Martinez, est retrouvée assassinée. Hors, il se trouve qu'elle a été la compagne d'un avocat, et avait eu une relation intime avec Ramon Grau, ce pédophile sadique au coeur d'un réseau ultra puissant de corruption, avec lequel elle se rendait parfois au bar Espana. Peraire a déclaré qu'il a entendu Ramon Grau, au bar Espana, s'énerver sur Alicia Martinez, qu'il traitait de tous les noms parce qu'elle ne voulait pas « collaborer avec nous ». Il disait qu'elle était devenue folle et qu'il fallait y remédier. La réunion au cours de laquelle Ramon Grau a signé l'arrêt de mort de l'infirmière étaient présents Carlos Espana, Juan Mateu, un autre habitué du bar, Francisco Rosca, Juan Mateu, Farina et Teresa Montilla.

Justice
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Quelques jours plus tard, on a emmené Alicia Martinez en boite, puis on l'a séquestrée chez elle, et puis on a retrouvé son corps sur une plage, rejeté par la mer. La raison ? Elle en avait marre de soigner les enfants victimes de maladies sexuellement transmissibles et autres blessures anales et vaginales dues aux viols répétés qu'ils subissaient de la part de ce réseau de tarés. A Benicarlo, tout le monde savait très bien qu'Alicia n'était pas morte par accident, comme on l'a dit avant qu'on ne retrouve son corps (elle était censée avoir été tuée suite à une chute avec son véhicule qui a pris feu).

« La manipulation de l'information destinée aux médias était l'affaire de la juge Sofia Diaz et du Capitaine Santos de Vinerós qui s'organisaient au bar Espana avec les autres ce qu'il fallait ou non publier », a raconté Peraire. Sofia Diaz était la juge qui contrôlait toutes les affaires impliquant le réseau de Fabra, afin de manipuler les procédures.

Encore mieux: cette juge contrôlait les nominations à la Residencia de Menores Baix Maestrat de Vinarós, un foyer pour jeunes "difficiles" d'où venaient certains des enfants exploités par le réseau. Ainsi, Martinez savait qu'il y avait régulièrement de nouveaux enfants pour les clients. Des enfants issus de familles déficientes ou simplement pauvres, comme ça s'il y a une plainte un jour on ne répond tout simplement pas aux parents, on la met aux oubliettes et il ne se passe rien. Certains parents, après cela, ne voyaient plus du tout leurs enfants, qui étaient juste envoyés dans un autre foyer un peu plus loin.

Les enfants étaient souvent amenés par Farina, mais aussi par la directrice du centre ou par une éducatrice, « suivant la quantité d'enfants » qu'il fallait ramener.

Selon les déclarations du même Peraire, le meurtre sauvage de toute une famille était une cover-up décidé lui aussi au bar Espana : le père de la famille devait témoigner à une audience dans le cadre d'un trafic de faux billets en lien avec la branche française du réseau. Histoire de clore le chapitre, on a dit que « selon les analyses » c'est le père qui a tué sa femme, son fils de 13 ans et lui même. Il semble d'ailleurs que ce mode de meurtre familial soit à la mode, et pas seulement en Espagne, pour étouffer les affaires compromettantes.

Peraire évoque encore un certain Jaime, condamné pour avoir tué sa fiancée. Il travaillait comme conseiller au foyer pour enfants Baix Maestrat de Vinarios, et aussi au bar Espana où il fournissait des enfants du foyer pour les clients, sur les ordres de Juan Mateu. Il se trouve, selon Peraire, que la fiancée de Jaime, Mari Carmen, ne supportait pas les activités de son compagnon et l'exploitation des enfants de la Residencia de Menores de Baix Maestrat.

« Je suis conscient du danger pour ma vie après avoir fait cette déclaration, volontairement, au poste de police, mais je n'ai pas peur, cette confession m'aide à être en paix avec moi-même et avec les nombreuses victimes de cette organisation », a précisé Peraire avant de décrire un fonctionnement par la terreur qui ressemble fort à ce qu'ont décrit les témoins X de l'affaire Dutroux, ou encore les enfants victimes à Outreau : « L'organisation fonctionne avec un système infaillible pour créer la peur chez ses victimes, même de la terreur, je pense qu'on peut les qualifier de terroristes, ils trouvent toujours un moyen de s'en sortir avec leur habitude de menacer de mort leurs vitcimes et les citoyens de Benicarlo et des alentours qui pourraient nuire à leurs intérêts ». Dans ces cas là, on l'a vu, les décisions sont prises au cours de réunions qui se tenaient dans le complexe du bar Espana.

Il a ajouté qu'à Benicarlo, beaucoup d'habitants vivent dans la peur de ce réseau et de ses hommes de main. Et beaucoup de meurtres non résolus sont en réalité le fait de cette bande de mafieux pédocriminels.

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Aucun des protagonistes n'a été inquiété. Décidément, le couperet de la justice semble s'enrayer. On n'ose imaginer la raison de cette passivité flagrante ... Justice corrompue, pédophiles à tous les niveaux (ou presque, d'ailleurs on en viendrait à plaindre les rares qui ne le sont pas dans ces milieux), politiciens véreux, corrupteurs, corrompus et mafieux ? Rayez les mentions inutiles.