Dans les méandres de la lâcheté
Dans la vie de tous les jours, vous remarquerez que, quand un menteur est pris la main dans le pot de confiture, il a deux attitudes: soit, il reconnaît, soit il devient furieux. Ce dernier cas est celui de Barack Obama vis à vis du président russe Vladimir Poutine, dont les propos insultants sont rapportés par Andy Borowitz et le NewYorker ce matin. Le sommet du G20 s'est transformé en cauchemar pour l'Antéchrist Obama qui a lancé contre Vladimir Poutine, un improbable «Tout le monde ici pense que tu es un âne ».
Le ridicule d'un spectacle abscons
Selon le NewYorker, les journalistes, surpris par cette manifestation inhabituelle de la part de M. Obama, ont alors eu droit à une tirade de dix minutes du président américain contre son homologue russe. Ce dernier, visage de marbre, a écouté les dérapages de son « ami », sans ciller. Dans cette attaque en règle, violant les règles diplomatiques et se comportant comme un enfant gâté ou un éléphant dans un magasin de porcelaine, il a alors insulté Vladimir Poutine, le traitant même d'âne.
Petit track-back made in Obama
On assiste à une vraie tragi-comédie :
« Écoutez, je ne parle pas seulement à propos de Snowden et de la Syrie ».La riposte de Vladimir Poutine
« Qu'en est-il des Pussy Riot ? Quels sont vos lois anti-homosexuels ? Des comportements d'âne, mon ami. »
« Si vous pensez que je suis le seul qui pense de cette façon, vous plaisantez. »
« Demandez à Angela Merkel. Demandez à David Cameron. Demandez au gars turc. Chacun d'entre eux pense que tu es un connard. »
Pussy Riot (VOIR NOTRE DOSSIER) ? Ces folles à lier ? Snowden, cet héros ? Obama est vraiment devenu fou. Pourquoi n'évoque-t-il pas la peine de mort ou Guantanamo ? Mais, peu de temps après cette performance volcanique de Barack Obama, Vladimir Poutine a publié un communiqué très officiel et laconique, pour se moquer de la sortie de son homologue américain. A la lecture, on comprend qu'il méprise copieusement ce va-t-en-guerre qui ne suit que le calendrier de certains :
« Je devrais avoir peur de cet homme maigre ? Moi je combats de vrais ours. »Et toc !
L'Empire trouve enfin à qui parler
Quel goujat cet Obama ! Le mythe du gendre idéal s'effrite. Comme nous le mentionnions dans un billet précédent, Barack Obama, pour intimider Vladimir Poutine, dès son arrivée au G20, avait fait savoir qu'il ne voulait pas s'asseoir à côté de Vladimir Poutine. Une entrée fracassante et pétaradante pour faire passer la pilule de son mensonge. Poutine avait trouvé cette attitude risible. Mais, comme à son habitude, la presse mainstream, pour ne pas faire passer son champion anti-Syrie pour un clown, a fait savoir dans la foulée que ce sont les deux hommes (photo en dessous), qui ne voulaient pas être voisins de table. Une nouvelle arnaque que nous relevons pour montrer comment ces gens rattrapent les bévues de leurs protégés.
Zut !
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Un vrai bonhomme !