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Les pluies et les glissements de terrain, survenus ce week-end sur les hauteurs de La Paz en Bolivie, ont détruit ou endommagé des centaines de logements précaires (maisons de brique, d'argile et de tôle) ou construits dans des zones d'urbanisation peu contrôlée, selon la mairie.

Plus de 5.000 personnes étaient sinistrées lundi. L'adage "mieux vaut prévenir que guérir" s'est vérifié puisque ces intempéries n'ont fait aucune victime après les évacuations préalables. Lundi, des habitants sinistrés ont fouillé les décombres de leurs maisons afin d'y retrouver des effets personnels et du mobilier qui ont ensuite été chargés dans des camions. Ces derniers ont emprunté des routes déformées ou fissurées.

Le plus grand désastre écologique survenu dans la capitale bolivienne

Les glissements de terrain se sont produits sur une faille géologique connue de La Paz, qui "a déjà provoqué des glissements avant 1930, puis est resté longtemps inactive, et s'est subitement réactivée entre vendredi et samedi" a expliqué la mairie.
Le sol a été fragilisé par des précipitations supérieures à la normale, imputées au phénomène climatique La Nina. Ces précipitations ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans six des neuf provinces de Bolivie depuis deux mois. Elles ont fait 20 morts et laissé 15.000 foyers sinistrés.