Commentaire : On sait que les transferts de gènes existent ; on sait également que les animaux d'élevages français sont nourris en grande partie avec des céréales génétiquement modifiées ; on sait que les animaux qui mangent des OGM ne sont pas des animaux en bonne santé ; on sait que les multinationales qui font la promotion des OGM mentent et magouillent à tout-va pour faire croire que leurs produits sont inoffensifs ; on sait que la culture de ces OGM a des conséquences catastrophiques pour l'environnement et pour les agriculteurs ; on sait enfin que les traités du style TAFTA ne sont absolument pas favorable à l'étiquetage des OGM et qu'ils contribueront à la prolifération de ces derniers, ici, en Europe.

Une multitude de bonnes raisons qui peut nous amener à prendre conscience qu'il se joue là une partie de notre avenir, ni plus, ni moins :

betail ogm
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Une plainte-recours a été déposée la semaine dernière devant la commission européenne par une association qui demande que tous les produits issus d'animaux nourris avec des organismes génétiquement modifiés soient clairement étiquetés. Une très grosse part de notre alimentation est concernée.

90 % du bétail élevé en France peut avoir été nourri avec des OGM. Si un animal a consommé du soja, du maïs ou du colza OGM importé pour sa nourriture, il est impossible de le savoir. Les œufs, le lait, le poisson d'élevage ou la viande sans label ou étiquetage spécifique peuvent être concernés.

C'est pourquoi la semaine dernière le collectif "Consommateurs, pas cobayes !" a déposé une plainte-recours devant la Commission européenne. Le collectif demande que tous les produits alimentaires issus d'animaux nourris aux OGM portent un étiquetage spécifique. "Consommateurs pas cobayes!" estime que les consommateurs sont mal informés. Pour l'instant, seuls les produits contenant volontairement des OGM, sont étiquetés.

Pour repérer les produits sans OGM on peut se fier au logo "nourris sans OGM" apposé volontairement par les producteurs. Le label bio donc, interdit les OGM, comme certains labels rouges dans leur cahier des charges. La solution la plus sure, mais radicale est de faire le choix du végétalisme... mais il faut en avoir envie.

Consommateurs pas cobayes est par ailleurs à l'origine d'une pétition qui a recueilli pour le moment 240.000 signatures son but : présenter une proposition législative à la Commission européenne.