Mais nos yeux s'écarquillent quand on apprend que, lors de ces exercices, les Russes utiliseraient leurs bases syriennes de Tartous et de Hmeimim, ce qui ne manque pas de sel étant donné que la Syrie et Israël sont en état de guerre depuis 1981 !
Cela pose évidemment quelques questions :
- les Russes lâchent-ils Assad, le Hezbollah et l'Iran pour Israël ? Absurde. Le 4+1 fonctionne comme sur des roulettes en Syrak, les forces loyalistes n'ont jamais été aussi près de la victoire et de la reconquête d'une partie du territoire syrien : certainement pas le moment pour tout laisser tomber.
- se dirige-t-on (très) lentement mais sûrement vers un timide rapprochement entre Israël d'une part, Damas, Le Hezb et l'Iran d'autre part, le tout sous le patronage de Poutine ? Là, ça devient intéressant. .. Nous avions déjà parlédu jeu gazier en Méditerranée orientale, théâtre d'ombres entre Tel Aviv, le mouvement chiite libanais et les Russes. L'hypothèse en était qu'en échange d'une participation de Gazprom dans les gisements offshore, Moscou assurerait Israël que le Hezbollah n'interviendrait pas. Et l'on apprend justement que durant cette visite, Bibi la terreur a invité les compagnies russes à participer aux projets gaziers, ce qui confirme nos hypothèses. Faut-il maintenant y ajouter un accord tacite entre Assad et Nétanyahou, quelque chose du genre Tu ne m'attaques pas et je laisse les Russes utiliser nos bases pour mener des exercices conjoints avec toi ?
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