Comment: Souvenons-nous, dans les années 80, de l'hystérie provoquée par la découverte d'un trou dans la couche d'ozone, au dessus de l'Antarctique. A cette époque-là, la télévision était reine et internet n'existait pas. Il fallait se la boucler et écouter religieusement les spécialistes scientifiques jacter doctement sur les vilains CFC. Il fallait aussi se farcir les gros titres de tout ces magazines qui proclamaient que la fin était proche. Et que c'était de notre faute. De l'ozone au réchauffement climatique, on allait s'en prendre pour 30 ans de propagande. En 2016, le point culminant de l'irréalité est atteint : la race humaine est la réparatrice du trou, la sauveuse de l'atmosphère. C'est normal, finalement, puisque sur les bouteilles d'aérosols, il y a bien noté "protège" ou "préserve", c'est selon, la couche d'ozone. C'est qu'en se parfumant les aisselles, on colmate les perforations de la haute atmosphère, c'est bien connu. Un fait glorieux qui éclipse, il va s'en dire, quelques à-cotés logiques et scientifiques, broutilles insignifiantes, que l'on mentionne, bah, juste pour la forme :
Ce qui est rétrospectivement stupéfiant dans cette histoire rocambolesque de nocivité des chlorocarbones pour l'ozone tient au fait très simple, mais que jamais personne n'a osé relever ouvertement, qu'avant les années 80 il n'y avait jamais eu d'observations par satellite de ce fameux trou d'ozone supposé exister au dessus de l'Antarctique et dans une moindre mesure au dessus de l'Arctique. L'ingéniosité des activistes de l'époque soucieux de l'environnement - on ne parlait pas encore de réchauffement climatique mais ça n'allait pas tarder - fut que ce simple petit détail passa sciemment aux oubliettes. Comment créer une peur planétaire au sujet de ce « trou » si on avait dit ouvertement qu'avant les satellites d'observations il n'y avait pas de trou d'ozone ou encore, en d'autres termes si l'on veut, que ce trou avait peut-être toujours existé pour des raisons inexpliquées mais qu'on ignorait son existence. (...) Un autre paramètre également soigneusement mis de côté fut l'intense lobbying de Dupont de Nemours qui avait dans ses cartons un remplaçant fraîchement breveté pour les CFCs incriminés. (...) En effet, depuis le début des années 70 des chimistes de l'Université de Californie à Irvine émirent l'hypothèse - difficilement vérifiable et jamais formellement vérifiée depuis - que le chlore issu de la dégradation des CFCs par les rayons ultra-violets réduisait la vitesse de formation d'ozone dans la stratosphère. (...) Bref, cette gigantesque supercherie profita grassement à la firme Dupont et constitua l'un des points de départ de la théorie tout aussi fumeuse des gaz à effet de serre car, émanant d'on ne sait quel laboratoire, les CFCs furent considérés comme des gaz à effet de serre, donc associés au réchauffement climatique d'origine humaine. Qui plus est les CFCs, dont la durée de vie dans l'atmosphère fut estimée à près d'un siècle par on ne sait pas non plus quelle étude dont on ne peut retrouver aucune trace étaient dans la foulée déclarés comme dix mille fois plus efficaces que le CO2 pour contribuer au réchauffement de la planète.

Ici.
Pour aller un peu plus loin : Il n'y a sans doute pas à douter de la raréfaction de l'ozone à certains endroits de la Terre. Raréfaction sans doute due à un phénomène naturel, cyclique.

Attachons nos ceintures pour le florilège de désinformations qui s'en vient ci-dessous.


ozone
© Inconnu
En matière d'environnement, les bonnes nouvelles sont rares. Selon une étude parue jeudi 30 juin dans la revue Science, le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique continue à se résorber, grâce à des mesures arrêtées par le protocole international de Montréal en 1987. Retour en cinq questions sur cette bonne nouvelle.

1. Qu'est-ce que la couche d'ozone ?

L'ozone est un gaz (O3, formé de trois atomes d'oxygène). Il est à 90 % concentré dans la stratosphère, entre 20 et 40 kilomètres d'altitude. Cette « couche » d'ozone absorbe une grande partie des rayons ultraviolets du soleil, qui peuvent être très nocifs. Sans la couche d'ozone, le développement de la vie sur Terre aurait été beaucoup plus difficile.

Le trou dans la couche d'ozone est présent :

- principalement au-dessus de l'Antarctique pendant le printemps austral (de septembre à décembre) ;
- dans une moindre mesure, au-dessus du pôle Nord, de mars à juin.

Le phénomène est accentué au printemps, quand la stratosphère se réchauffe après l'hiver.

2. Pourquoi y a-t-il un trou dans la couche d'ozone ?

De multiples substances libérées dans l'atmosphère favorisent la dissociation de l'ozone (O3) en dioxygène (02). Parmi elles figurent notamment les chlorofluorocarbones, ou CFC, présents dans les systèmes de climatisation, de réfrigération, les aérosols et dans certains processus industriels.

3. Depuis quand, et de combien, se résorbe le trou de la couche d'ozone ?

Selon les chercheurs qui ont mené cette dernière étude, dont l'auteure principale est Susan Solomon, professeure de chimie et de science du climat au Massachusetts Institute of Technology (MIT, Boston, États-Unis), le trou de la couche d'ozone a diminué depuis 2000 de plus de 4 millions de kilomètres carrés, soit environ la moitié de la superficie des Etats-Unis. Les mesures ont été prises chaque année en septembre, moment de l'année où le trou varie le moins. « Globalement, le trou d'ozone paraît être sur la voie de la guérison », concluent les scientifiques.

« On avait déjà constaté que le trou ne s'aggravait plus depuis la fin des années 1990, il stagnait, mais c'est la première fois qu'on constate qu'il diminue », explique Sophie Godin-Beekmann, directrice de recherche au CNRS.Selon les modèles, une « guérison complète » de la couche d'ozone est prévue avant 2050.

4. Pourquoi se résorbe-t-il ?

Les mesures prises lors du protocole de Montréal de 1987 portent donc leurs fruits, selon les chercheurs. Ce traité international, signé par 196 pays, prévoit l'interdiction progressive de ces gaz chlorés.

La concentration atmosphérique de ces substances chimiques favorisant la destruction de l'ozone a baissé de 10 % à 15 % par rapport au pic de la fin des années 1990, selon le dernier rapport de l'Organisation météorologique mondiale et du programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) publié en 2015.

5. Y a-t-il un lien avec le changement climatique ?

Paradoxalement, le changement climatique en cours... contribue à la réduction du trou de la couche d'ozone. Si les gaz à effet de serre réchauffent la basse atmosphère, ils refroidissent à très haute altitude, ralentissant les réactions chimiques qui détruisent l'ozone. L'augmentation de concentration d'ozone dans la haute stratosphère relevée ces dernières années dans certaines régions est ainsi attribuée « pour moitié à la réduction des substances chlorées et bromées, et pour moitié à l'accumulation des gaz à effet de serre », explique Sophie Godin-Beekmann.

Par ailleurs, l'interdiction des CFC par le protocole de Montréal, au pouvoir d'« effet de serre » très important, contribue tout de même à la lutte contre le changement climatique.