Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour Alter Info

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Ces images montrent la taille du trou dans la couche d’ozone en Antarctique à chaque septembre des dernières années. Elles proviennent des données fournies par les satellites GOME, GOME-2 et SCIAMACHY.
Le Dr Will Happer de Princeton a écrit, « Le Protocole de Montréal visant à interdire les fréons était pour le GIEC un exercice d'échauffement. Beaucoup d'acteurs actuels du GIEC ont acquis une renommée en pressant le Congrès zunien de soutenir le Protocole de Montréal. Ils ont appris à utiliser les exagérations scientifiques bidonnées du style, « les trous dans la couche d'ozone au-dessus de Kennebunkport » (résidence balnéaire du président Bush Sr en Nouvelle-Angleterre). La croisade pour l'ozone a aussi été une opportunité de business pour des compagnies comme Dupont, avec son marché exclusif de réfrigérants « respectueux de l'ozone » à des prix bien meilleurs (et plus faciles à utiliser) que les fréons classiques qui n'étaient plus protégés par brevets depuis très longtemps et sont des produits guère bon marché avec peu de profit potentiel. »

Même James Lovelock est d'accord. James Lovelock a formulé l'hypothèse Gaia, qui postule que la biosphère est une entité autonome autorégulatrice, dotée de la faculté de maintenir notre planète en bonne santé en régulant l'environnement chimique et physique. Plus tard, il s'est inquiété que le réchauffement climatique romprait l'équilibre en ne laissant que l'Arctique habitable. Il a commencé à se distancer de cette position en 2007 en suggérant que la Terre elle-même ne court « aucun danger, » car elle se stabiliserait dans un nouvel état.

La réaction de James Lovelock à la première lecture des courriels du CRU [scandale du ClimateGate] fin 2009 a été celle d'un vrai scientifique:
« J'ai été complètement dégoûté. J'ai pensé après coup que c'était inévitable. Ça devait arriver. Il n'y a pas si longtemps, avant les années 60, la science était surtout une vocation. À l'époque où j'étais jeune, je ne voulais rien faire d'autre que devenir un scientifique. Ils ne sont plus comme ça aujourd'hui. Ils n'en ont rien à foutre. Ils vont dans ces énormes universités qui les pondent en série. Ils disent : "La science est une bonne carrière. Vous pouvez avoir un job à vie en travaillant pour le gouvernement". Ce n'est pas une façon de faire de la science.

Naturellement, j'ai vu cela arriver. Nous aurions dû être alertés par l'affaire des CFC et de l'ozone, car la corruption de la science dans ce domaine a été d'une indignité telle que quelque chose comme 80% des mesures effectuées durant cette période étaient soit pipées, soit faites de manière incompétente.

Truquer les données de quelque manière que ce soit est littéralement un péché contre le Saint-Esprit de la science. Je m'exprime ainsi non pas parce que je suis religieux, mais parce que cela me touche très fortement. C'est une chose que vous ne faites jamais. Vous devez avoir des principes. »
En mars 2010, lors d'une interview avec The Guardian, Lovelock a exprimé cet avis :
« Les grands centres de science climatique du monde entier sont plus que conscients de la faiblesse de leur savoir. Si vous leur parlez en privé, ils ont une peur bleue du fait qu'ils ne savent pas vraiment ce que font les nuages et les aérosols... Nous avons besoin de scepticisme en ce qui concerne les prédictions sur ce que deviendra le climat dans 50 ans, ou quelque chose de ce genre. Il est presque naïf, scientifiquement parlant, de penser que nous sommes capables de prévisions relativement précises sur le climat futur. Les inconnues sont si nombreuses que le faire est tromper. »
Will Happer a fourni plus de détails :
« Il se peut que le Protocole de Montréal n'était pas nécessaire pour sauver la couche d'ozone, mais il a limité les dommages économiques. Il a causé bien plus de dégâts par la façon dont il a corrompu la science. Il a montré la rapidité avec laquelle un scientifique ou militant peut obtenir célébrité et fortune en prétendant sauver la planète Terre. Nous avons à présent la même situation avec le CO2, mais le gaz carbonique est entièrement naturel, contrairement aux fréons. Comme les relevés géologiques le montrent clairement, la planète Terre est plutôt heureuse d'avoir beaucoup plus de CO2 que les valeurs actuelles. Si le djihad contre le CO2 réussit, il y aura d'énormes dégâts économiques et des conséquences encore plus graves pour la liberté de l'humanité aux mains des djihadistes victorieux. »
COMME DANS LE CAS DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE, LES DONNÉES NE CONFIRMENT PAS LA THÉORIE

Le trou dans la couche d'ozone ne s'est pas refermé après que nous avons interdit les CFC. Voir cet article dans Nature : Le consensus scientifique sur le trou dans la couche d'ozone créé par l'homme pourrait être en train de craquer

Tandis que le monde fête les 20 ans de l'introduction du Protocole de Montréal visant à protéger la couche d'ozone, Nature a eu connaissance de données expérimentales qui menacent d'anéantir les théories établies sur la chimie de l'ozone. Si ces données sont exactes, les scientifiques devront réviser leur compréhension de la façon dont les trous se forment dans la couche d'ozone et le lien avec le changement climatique.

Markus Rex, spécialiste des sciences atmosphériques de l'Institut de recherche polaire et marine Alfred Wegener à Potsdam, en Allemagne, a dû y regarder à deux fois quand il a vu les nouvelles données sur le taux de dissociation d'une molécule cruciale, le peroxyde de dichlore (Cl2O2). Le taux de photolyse (fractionnement dû à la lumière) de cette molécule signalé par les chimistes au Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, en Californie, était extrêmement faible dans les longueurs d'onde naturelles de la stratosphère - inférieur presque d'un ordre de grandeur au taux admis actuellement [c'est-à-dire, presque 10 fois inférieur, ndt].

« Cela doit avoir des conséquences de grande envergure, » dit Rex. « Si les mesures sont correctes, nous ne pouvons pratiquement plus dire que nous comprenons comment sont apparus les trous dans l'ozone. » Quel effet a ces résultats sur les prévisions de vitesse ou d'étendue de la diminution de la couche d'ozone demeure obscur.

TOUJOURS BIENTÔT

Pourtant, comme les membres d'une secte dont le vaisseau spatial n'arrive pas à la date annoncée, les scientifiques du gouvernement trouvent le moyen de le différer et de sauver leur réputation (exemples, « Johns Hopkins, un spécialiste des sciences de la Terre, suggère que l'augmentation des gaz à effet de serre pourrait retarder, ou même reporter indéfiniment la récupération de l'ozone stratosphérique dans certaines régions de la Terre, » et « Les scientifiques constatent que la fermeture du trou dans l'ozone en Antarctique est plus tardive que prévu »).

Le Dr John Brignell, professeur émérite en ingénierie à l'université de Southampton, a déclaré sur Number Watch (le 1er mai 2010), « Les alarmistes du réchauffement deviennent de plus en plus comme ces prophètes de fin du monde traditionnels qui, l'événement n'arrivant pas à la date prédite, annoncent une erreur dans leurs calculs et une nouvelle date. »