Le Think Tank israélien 'The Begin - Sadat Center for Strategic Studies - BESA' appelle à préserver le groupe terroriste daech.
' L'existence de daech continue à servir un but stratégique
...
L'administration américaine ne semble pas être capable de reconnaître le fait que daech peut être un outil très utile''.
Ainsi a écrit Efraim Inbar, directeur du Think Tank israélien, basé à Tel-Aviv, 'The Begin - Sadat Center for Strategic Studies - BESA'.

Dans une note d'analyse publiée le 2 août sur le portail officiel de BESA, Efraim Inbar, qui est aussi professeur d'études politiques et expert à la 'Bar-Ilan University' et au 'the Middle East Forum', a exprimé une opinion d'une immoralité assommante, lorsqu'il a appelé à préserver daech au lieu de le détruire.

Selon lui, daech sert à deux grands objectifs stratégiques pour Israël, les USA et l'occident.

C'est un nid de guêpes

Daech, indique BESA, attire vers lui, dans son 'califat' en Syrie, les radicalisés 'musulmans' du monde entier. Cela les tient occupés et les détournent de leurs objectifs potentiels en Occident.

Avec daech, ces 'terroristes' iraient tuer des musulmans en Syrie, en Irak et partout au Moyen-Orient où ils sévissent, plutôt que de s'attaquer à des occidentaux.

Donc, selon BESA, si daech n'existe plus, ces radicalisés retourneraient en occident et ils y commettraient massivement des attentats.

Il a écrit :
''L'effondrement de daech va produire une diaspora terroriste qui pourrait encore radicaliser les immigrés musulmans en Occident.''
Daech n'attaque que les ennemies de l'occident

Et puis, ajoute BESA, daech est l'ennemi de tous les ennemis de l'Occident, à savoir, l'Iran, la Russie, le Hezbollah et le régime de Bachar El Assad.

BESA s'est demandé :
''Seule la folie stratégique qui prévaut actuellement à Washington peut considérer la destruction de daech comme positive alors qu'elle ne fera qu'améliorer la puissance de l'axe Moscou-Téhéran-Damas.''
Et le Think Tank israélien d'ajouter :
''La défaite de daech encouragerait l'hégémonie iranienne dans la région, y renforcera le rôle de la Russie, et prolongera la tyrannie de Assad. Téhéran, Moscou et Damas ne partagent pas nos valeurs démocratiques.''
En fin, BESA a conclu que l'instabilité, les crises et la sauvagerie que causent daech dans la région, peuvent contenir des signes de changement positif.