Alaska
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La fin du pétrole n'est pas pour tout de suite. Caelus Energy, la compagnie pétrolière texane, a annoncé mardi l'existence d'un gisement de pétrole estimé à 6 milliards de barils en Alaska dont 30 à 40% sont récupérables.

L'or noir a été mis à jour à Smith Bay, une région reculée de l'Alaska située à cinq cent kilomètres au nord du cercle polaire où les pétroliers sont quasiments absents. Avec cette découverte, les ressources de cet Etat augmentent de 80% à en croire l'agence Bloomberg.

Jim Musselman, le PDG de Caelus Energy s'est félicité de cette découverte « réellement primordiale » qui permettra de «maintenir l'activité pétrolière de l'Alaska au cours des trois ou quatre prochaines décennies». Cela aura cependant un coût : entre 8 à 10 milliards de dollars pour une sortie des premiers barrils à l'automne 2022.

Le Trans-Alaska, l'oléoduc le plus proche géré par British Petroleum (BP), étant situé à 200km du gisement, il faudra pour la compagnie texane transporter le pétrole brut jusqu'au pipeline. Jim Musselman s'est dit lui prêt à investir 800 millions de dollars (715 millions d'euros) pour construire un «tube» sous-marin permettant d'acheminer le pétrole brut jusqu'au port de Valdez au sud de l'Alaska.

Depuis 1988, le plus gros gisement d'Alaska, Pruhoe Bay, ne produit plus que 450 000 barils par an alors qu'il en produit 2 millions en 1968 au début de l'exploitation.