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La Russie a transmis à l'ONU une liste de crimes de guerre commis en Syrie par la coalition internationale. Le rapport souligne que, depuis octobre 2015, l'aviation menée par les États-Unis a effectué à plusieurs reprises des frappes qui ont causé la mort de civils et l'arrêt du fonctionnement d'infrastructures importantes.

Les membres de la coalition internationale parlent d'une seule et même voix des crimes de guerre commis par la Russie à Alep, qui auraient causé son éjection du Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU. La Russie de son côté a préparé une liste des crimes de guerre dont se seraient rendus coupables les pays membres de la coalition. La liste est détaillée et comprend les plans des lieux bombardés où des civils ont perdu la vie.

La coalition aurait bombardé des hôpitaux, précise le rapport :
« En février 2016, la coalition menée par les États-Unis a effectué une frappe sur l'hôpital de l'organisation Médecins sans frontières (MSF), qui se trouvait près de Ma'arrat al-Numan. Comme résultat, il y a eu neuf morts et 26 blessés. Après une autre frappe sur le village de Tavhar, dans la région d'Alep le 19 juillet, 125 civils ont péri et plusieurs maisons du village ont été détruites. Également le 29 juillet, la coalition a frappé le village d'el-Gangoura, qui se trouve à 23 kilomètres de Manbij, 41 civils sont morts. Le 5 octobre, le village de Sulsana, se trouvant dans la province d'Alep, a été bombardé par la coalition. Cela a coûté la vie à 20 civils, dont trois enfants et 40 autres ont été blessés. »
Toutes les preuves présentées dans le rapport sont accompagnées de cartes de tous les endroits qui ont fait l'objet de frappes de la coalition internationale. Le rapport revient sur le problème de « l'opposition modérée » qui n'a jamais été réglé par les États-Unis et leurs alliés. Les crimes commis par des groupes et groupuscules terroristes qui font partie des « modérés » ont été mis à part dans le rapport transmis à l'ONU. Parmi ces derniers se trouve Nour al-Din al-Zenki, qui d'après Moscou serait soutenu par les États-Unis et la France. Désormais, c'est à l'ONU de réagir.