Traduction : SOTT

Tony Blair est de retour, et il travaille à faire sortir le Royaume-Uni du Brexit, à revenir dans l'Union européenne, et qui sait ce qu'il a de plus dans sa manche...


Commentaire : Ce que Tony Blair « traficote » au Moyen-Orient et en Afrique sous couverts de « travail à but non lucratif » est une bonne question à se poser. Tout comme les Clinton, Bush & Co, Tony Blair est un criminel de guerre qui mérite de passer en Cour pénale international. Quant à Jeremy Corbyn diabolisé outre manche, il a au moins le mérite de ne pas présenter de double discours.


Tony Blair
© Getty/AFP
Une source a dit au Daily Mail que Tony Blair n'est pas impressionné par Theresa May. Il pense qu'elle est un vrai poids plume. L'ancien Premier ministre devrait rencontrer Theresa May autour d'un café dans le courant de la semaine prochaine.

Il a été confirmé que Blair a rencontré l'ancien chancelier George Osborne et d'autres figures politiques britanniques pour discuter du processus du Brexit.

Alors que Blair pourrait envisager un retour au 11 Downing Street en tant que Premier ministre, sa guerre illégale en Irak garantit que le monde entier se rendra compte que sa dernière tentative de revenir dans le paysage politique tombe à plat.

Le Daily Mail va plus loin :
L'ancien premier ministre croit que les conservateurs sont « en train de gâcher le Brexit » et que les vues de Jeremy Corbyn sont « barges », selon une source qui a parlé à M. Blair.

Il pense qu'il y a un « trou énorme dans la politique britannique » qu'il peut combler. M. Blair met en place un nouvel institut qui cherchera à influencer et à conseiller le processus du Brexit.

M. Blair a repéré trois sites potentiels près de Westminster pour délocaliser son effectif de 130 personnes, a rapporté dimanche le Sunday Times.

Mais la force de son intention à revenir à la politique de première ligne a été révélée la semaine dernière quand il a rencontré le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, un membre clé de l'équipe interne du président élu.

M. Blair a notamment choisi de recruter l'ancien député travailliste Jim Murphy pour le conseiller sur comment fusionner ses intérêts financiers et ses organismes de charité et de « renforcer le poids politique » de sa nouvelle organisation du Brexit.

C'est un rendez-vous étrange, considérant que M. Murphy a mené le Parti travailliste écossais à ses pires performances électorales dans l'histoire, le parti ayant tout perdu sous sa direction aux élections générales de l'an dernier, sauf un de ses députés en Écosse.

Les deux noms envisagés pour son nouveau groupe sont l'Institut Tony Blair pour le changement global et le Centre Tony Blair pour le changement global.

Un porte-parole de M. Blair a déclaré :
« Tony Blair a déjà annoncé qu'il amènerait tout le personnel sous un même toit. Donc, oui, le personnel de Londres sera réuni dans un seul endroit. Il ne sera néanmoins pas à Westminster.

La nouvelle organisation sera sans but lucratif, comme nous l'avons annoncé, et la partie commerciale a été fermée. Les actifs de l'entreprise seront donnés à la nouvelle organisation sans but lucratif.

M. Blair n'a pas eu de discussions « régulières » avec George Osborne au sujet du Brexit, bien qu'il ait discuté avec lui comme il l'a fait avec beaucoup de personnes.

Il discute du Moyen-Orient et des moyens d'assistance à y développer avec les ministres du gouvernement parce qu'il est toujours très actif au Moyen-Orient et en Afrique à travers son travail à but non lucratif. Il n'a pas discuté du Brexit avec les ministres du gouvernement. »