Ce documentaire historique traite des relations entre l'impérialisme occidental, qui veut dominer le monde après la chute provoquée de l'Union soviétique, et la Russie qui, humiliée par les Etats-Unis et ses satellites ouest européens, se défend avec Vladimir Poutine.
habitant russe
© Shamil Zhumatov/Pixstream
Et comment celui-ci va redonner à son pays grandeur et indépendance.

Comme quoi, contrairement à ce qu'annonçaient les prédicateurs de l'Empire US, les années 1990 ne consacraient pas « la fin de l'histoire ».

Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires Etrangères de Lionel Jospin, guide les téléspectateurs, tout au long du film, avec une honnêteté qui tranche tellement avec l'hystérie médiatique anti-russe qui submerge aujourd'hui l'information, que le nom de l'ancien ministre des Affaires étrangères va sans doute figurer bientôt sur la liste noire des « agents de Moscou », dressée par les médias français !


Commentaire : Hubert Védrine qui a rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises, a décrit l'intelligence du président russe en ces termes : « Je l'ai trouvé très fort. Très câblé. Très dialectique. Très intelligent. C'est le contraire d'un politicien moyen d'aujourd'hui, c'est-à-dire inculte mais réactif, vif rapide, tweetant sur tout et n'importe quoi, enfin toutes ces conneries modernes [sic]. c'est un gars très méditatif, qui a énormément lu. Vous ne pouvez pas dire ça d'un dirigeant européen aujourd'hui. Il y a une densité chez Poutine qui n'existe plus chez les hommes politiques. »

~ Mathieu Salma, La guerre des mondes - Réflexions sur la croisade idéologique de Poutine contre l'Occident


Certes, chacun peut opposer sa façon de voir face à la politique de Poutine.

Il n'en reste pas moins que ce documentaire permet à un public désinformé de remettre les pendules à l'heure.

Résumé

Avec l'intervention russe en Syrie le 30 septembre dernier (2015), le monde a changé d'une manière sans doute aussi radicale que lors du 11 septembre 2001. Un tournant décisif de l'Histoire s'écrit à un rythme de plus en plus soutenu. Ennemi à abattre un jour, partenaire incontournable le lendemain, Vladimir Poutine souffle le chaud et le froid mais avance toujours ses pions. Après la Tchétchénie, la Géorgie et l'Ukraine, voici ses armées en Syrie, pour la première fois hors de son territoire depuis la chute l'ex-URSS. Allié préférentiel des grands émergents, de la Chine à l'Iran, il s'affirme également comme un modèle de rechange à l'extrême droite et parfois de la droite, comme de l'extrême gauche de l'échiquier européen.
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