Commentaire : ...de qualité et correctement préparé, faudrait-il rajouter. Les études scientifiques soufflent le chaud et le froid concernant le café. Bien souvent, il s'agit de recherches concernant les effets de la caféine. Gardons à l'esprit que les effets d'une molécule isolée peuvent être très différents des effets du Totum de la partie de la plante utilisée, ici la graine. Des fois que l'on oublierait également que boire du café est une pratique de phytothérapie... On conviendra donc que : la dose fait le poison, la préparation également ; que les prédispositions génétiques des uns et des autres font que ce qui est bon pour les premiers ne l'est pas pour les seconds ; que ce qui pourrait être bon un temps ne l'est pas forcément tout le temps, à cause d'une dégradation éventuelle de la santé (intoxication aux métaux lourds, porosité intestinale, etc.) ; qu'inversement, une amélioration de la santé permet de profiter des bienfaits de quelque chose qui nous était interdit auparavant ; qu'un aliment ou un remède peut être bénéfique seul, ou nocif s'il est mal accompagné ou ingéré au mauvais moment.

On pourra alors acheter du café bio, moulu et préparé avec une eau de qualité, pour profiter de ses bienfaits, en étant attentifs au signaux que le corps sait nous envoyer quand nous absorbons un aliment qui ne lui convient pas.


café
© Inconnu
Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Scientific Reports, ont identifié 24 substances qui peuvent stimuler une protéine qui joue un rôle protecteur contre la démence. En 2016, la même équipe avait montré que l'enzyme NMNAT2 joue un rôle de protection des neurones et contribue à combattre les protéines tau qui forment des agrégats caractéristiques des maladies neurodégénératives comme l'Alzheimer, la maladie de Parkinson et la maladie de Huntington.

Chez les personnes atteintes de ces maladies, cette enzyme est en quantité réduite dans les neurones du cortex.

Afin d'identifier des substances susceptibles d'influer sur la production de l'enzyme NMNAT2, Hui-Chen Lu de l'Université de l'Indiana à Bloomington et ses collègues ont examiné plus de 1280 composés dont des médicaments existants. Ils ont identifié 24 substances ayant le potentiel d'augmenter la production de la NMNAT2.

L'une de ces substances est la caféine, qui a également montré un effet positif sur la mémoire des souris qui avaient été génétiquement modifiées pour produire des niveaux élevés de protéines tau défectueuses. Des travaux précédents de l'équipe avaient montré que ces souris produisaient également des niveaux inférieurs de NMNAT2.

Les souris modifiées qui ont reçu de la caféine ont commencé à produire les mêmes niveaux de l'enzyme que les souris normales.

Un autre composé qui stimule fortement la production de NMNAT2 est le rolipram, un médicament dont le développement comme antidépresseur a été interrompu au milieu des années 1990. Les autres molécules aux effets bénéfiques, moins prononcés que ceux de la caféine et du rolipram, sont la ziprasidone, la cantharidine, la wortmannine et l'acide rétinoïque.