Une fusillade s'est produite jeudi dans un lycée à Grasse, dans les Alpes-Maritimes (sud-est de la France), faisant des blessés. Selon les dernières informations, deux élèves ont tiré sur le proviseur du lycée Tocqueville. L'un d'entre eux a été interpellé.

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© InconnuDes policiers au lycée de Tocqueville à Grasse
Un fusillade a retenti ce jeudi dans le lycée Alexis de Tocqueville de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, faisant deux blessés, a annoncé l'agence AFP, se référant à des sources proches de l'enquête. On évoquait alors l'intrusion d'une personne dans l'enceinte du lycée Tocqueville.

Selon les premières informations fournies par la police, un homme en possession de plusieurs armes aurait tiré sur le proviseur du lycée, rapportait BFM TV, précisant qu'une personne avait été interpellée.

Suite à l'incident, la protection civile des Alpes-Maritimes recommande aux habitants de la ville de rester chez eux.

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Sur son compte Twitter, le ministère de l'Intérieur a appelé les habitants de la ville à suivre les consignes des autorités locales.


Toutefois, d'après une déclaration de la Mairie de Grasse, la fusillade a été déclenchée non pas par des « terroristes », mais par deux lycéens qui auraient tiré sur le proviseur du lycée avec un fusil à pompe, a ensuite déclaré la presse.

D'après BFM TV, l'individu interpellé est un lycéen âgé de 17 ans. Comme le précise Reuters, il était armé d'un fusil, d'un pistolet, d'un revolver et de deux grenades. La police dit ignorer si toutes ces armes étaient opérationnelles. Le deuxième élève serait en fuite.

Suite à l'incident, les élèves ont été évacués par mesure de sécurité.

En outre, une cellule de crise a été mise en place et un PPMS (Plan particulier de mise en surêté face aux risques majeurs) a été déclenché, a annoncé le recteur de Nice Emmanuel Ethis sur son compte Twitter.


Le porte-parole du ministère français de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet, a annoncé que huit et non pas deux personnes avaient été blessées dans la fusillade, d'après Reuters.

D'autres sources évoquent au moins trois blessés. Ainsi, cité par l'AFP, Christian Estrosi, président LR de la région Paca, parle de trois blessés légers, dont le proviseur, et d'un élève en état de choc.

Selon ce dernier, l'enquête ouverte à la suite de la fusillade ne s'oriente pas du tout vers la piste terroriste. Il a en outre supposé que le suspect pourrait souffrir de troubles psychologiques.