La direction de l'agence australienne de sécurité des transports (ATSB) a fermement interdit à ses employés de révéler des informations concernant les possibles causes de la disparition du Boeing malaisien 777 en 2014. La personne « prise en faute » sera punie de deux ans de prison.

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© AP Photo/ Wong Maye-ELe mystère continue
En février, l'agence a refusé de communiquer les matériaux sur les recherches de l'avion en question ayant déclaré que « cette information pourrait affecter les relations de la communauté internationale ».

Néanmoins, les familles des victimes ont renvoyé leur demande sur la révélation de ces données. Par la suite, Greg Hood, représentant de l'agence, a annoncé que cette information était protégée de la diffusion publique conformément à la loi sur l'investigation des accidents liés à la sécurité des transports.

De plus, il a expliqué que si un employé de l'agence, ancien ou actuel, « révélerait une information à une personne physique ou à un tribunal » cela serait considéré comme une violation de la loi et aboutirait à une peine de prison d'un délai pouvant aller jusqu'à deux ans.

L'avion avait décollé le 8 mars 2014 de Kuala Lumpur (Malaisie) à destination de Pékin (Chine). C'est lors du transfert du contrôle du vol des opérateurs malaisiens à leurs confrères vietnamiens que le Boeing 777 a interrompu la transmission et a débranché tous ses équipements de reconnaissance. L'appareil a changé de cap et d'altitude à plusieurs reprises avant de se diriger vers l'océan Indien. On suppose que l'avion a percuté la surface de l'eau après avoir épuisé ses réserves de carburant. Ses 239 passagers ont disparu.
Les recherches organisées par l'Australie, la Chine et la Malaisie au sud de l'océan Indien ont été vaines, malgré plusieurs changements de zones.
En janvier 2015, les autorités malaisiennes ont officiellement reconnu tous les passagers du vol MH370 comme décédés suite à un « accident ».

Ce janvier, des représentants australiens, malaisiens et chinois ont publié un communiqué sur le site du centre de coordination des recherches (JACC) selon lequel les parties avaient suspendu les recherches de l'avion.