Lors d'une conférence de presse tenue suite à l'attaque des djihadistes de Daech contre la ville de Marawi, le Président philippin Rodrigo Duterte a promis de démissionner de son poste s'il ne parvenait pas à rétablir l'ordre dans le pays.
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© AFP 2017 / ERWIN MASCARINASDuterte
« S'il se trouve que je suis incompétent et incapable de maintenir l'ordre dans notre pays, permettez-moi de partir et de laisser ma place à quelqu'un d'autre », a annoncé le dirigeant philippin tout en se déclarant déterminé à résoudre le problème du terrorisme.

Mardi, une cinquantaine de combattants islamistes considérés proches de Daech ont attaqué l'hôpital de Marawi, une ville musulmane de 200 000 habitants située dans le sud des Philippines. Les témoins sur place, cités par des médias européens, ont rapporté avoir vu des hommes armés portant des tenues caractéristiques de Daech quadriller les rues de Marawi et mettre le feu à des maisons et à des bâtiments officiels.

En réaction, Rodrigo Duterte a proclamé la loi martiale dans la région autonome en Mindanao depuis Moscou où il était en visite officielle. Il a également profité de ce déplacement pour demander l'aide de la Russie dans la lutte contre Daech.

Mercredi, le chef d'État philippin a déclaré que le régime de loi martiale pourrait être étendu « dans tout le pays pour protéger la population ».