Une série d'appels simultanés affirmant qu'une vingtaine de sites avaient été piégés à Moscou a conduit à l'évacuation de plus de 10 000 personnes. La crédibilité de ces alertes demeure incertaine et pourrait être du « terrorisme téléphonique ».
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© Mikhail Dmitriyev / RT
Plus de 20 000 personnes ont été évacuées d'urgence après une série d'alertes à la bombe simultanées à Moscou le 13 septembre dans l'après-midi. Plusieurs magasins, stations de métro et établissements universitaires de la capitale russe ont été évacués.

« Une vingtaine de sites sont en train d'être évacués, et plus de 20 000 personnes sont en train d'être escortées vers des lieux sûrs », a fait savoir un responsable des services d'urgence à l'agence de presse Tass. « Ce pourrait être du terrorisme téléphonique, mais nous devons vérifier la crédibilité de ces alertes», a expliqué la même source. Les appels, assurant que plusieurs sites avaient été piégés avec des explosifs, ont tous eu lieu au même moment, et se sont poursuivis après le début des évacuations, a-t-elle fait savoir.


Les services cynophiles ont lancé une inspection des différents bâtiments concernés. Parmi les sites touchés figurent trois des plus importantes gares de la capitale, plus d'une douzaine de centres commerciaux - dont le Goum, situé à côté de la Place Rouge - et au moins une université. Plusieurs vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrent l'importance des évacuations organisées.




Depuis plusieurs jours, les fausses alertes à la bombe se multiplient en Russie. Les services de sécurité ont fait savoir que près de 45 000 personnes avaient été évacuées dans 22 villes différentes pour la seule journée du 12 septembre. La loi russe prévoit des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement pour ce genre de fausses alertes. Cependant, de nombreux appels proviendraient d'Ukraine, selon des responsables de la sécurité cités par l'agence de presse RIA.