Le 18 octobre, le Parlement a adopté définitivement, par un ultime vote du Sénat, le projet de loi antiterroriste qui doit prendre le relais de l'état d'urgence le 1er novembre.

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© Jean-Paul PelissierMilitaires et policiers à Marseille après le meurtre de deux jeunes femmes le 1er octobre
Le texte de la nouvelle loi antiterroriste, déjà adopté par l'Assemblée nationale il y a une semaine, a été accepté par 244 sénateurs, le 18 octobre. 22 ont voté contre, essentiellement les communistes, selon l'AFP. Les socialistes se sont abstenus.

Au centre de ce texte controversé figure le renforcement des pouvoirs de l'autorité administrative (préfets, ministre de l'Intérieur) pour assigner des individus non plus à résidence, mais dans un périmètre au minimum égal à la commune, réaliser des perquisitions, fermer un lieu de culte ou faire des contrôles d'identité près des frontières. Le tout sans feu vert judiciaire, perquisitions exceptées.


« Je ne prendrai pas la décision de déférer cette loi devant le Conseil constitutionnel [...] La qualité du travail a permis d'aboutir à un texte pleinement satisfaisant », a souligné pour sa part Emmanuel Macron, le même jour, alors qu'il rendait hommage au travail parlementaire en prononçant un discours sur la sécurité devant les policiers et gendarmes.