On lit dans un récent article du journal britannique The Guardian que la Ghouta orientale est en train de devenir le Srebrenica syrien et qu'après le refus des négociations de règlement pacifique du conflit fin 2017, sa population reste absolument sans défense. La journaliste indépendante Vanessa Beeley donne son point de vue à Sputnik.
syrie
© InconnuVanessa Beeley
C'est la guerre et la situation dans la Ghouta orientale est vraiment horrible, mais qui a imposé cette situation au peuple syrien, a posé la question Vanessa Beeley, journaliste d'investigation britannique indépendante, dans un entretien accordé à Sputnik.
« Ce n'est pas le gouvernement syrien. C'est une situation horrible imposée par l'Otan et ses alliés à travers le monde, leurs États-clients, tels qu'Israël et l'Arabie saoudite », a répondu elle-même l'interlocutrice de l'agence.
Ghouta orientale
© AP Photo/ Save the ChildrenGhouta orientale.
Évoquant la comparaison de la situation dans la Ghouta orientale à la tragédie de Srebrenica, elle s'est souvenue de la campagne menée d'habitude pour souffler sur les braises de la guerre par les médias occidentaux s'alignant sur l'Otan et ses États membres.
« Cette comparaison avec le génocide de Srebrenica [...] est tout simplement un moyen de plus employé par les médias occidentaux pour appeler à la guerre, obtenir une escalade du conflit, appeler à protéger leurs actifs sur le terrain, y compris les "casques blancs" qui, comme nous le savons bien, sont affiliés à Al-Qaïda et sont financés principalement par le Royaume-Uni », a indiqué Mme Beeley.
Et de rappeler qu'on l'avait déjà observé lors de la libération d'Alep-Est.
« Il est inutile, à mon avis, de s'étonner de cette hystérie des médias occidentaux. [...] Depuis ces sept dernières années, ils ne font que diaboliser le gouvernement syrien, le Président syrien élu Bachar al-Assad et les forces armées syriennes », a estimé la journaliste.
Selon cette dernière, c'est le protectionnisme de toute leur campagne en vue de renverser le pouvoir en Syrie, pour déstabiliser ce pays en tant que centre régional.