Big Pharma est très inquiet des fakenews concernant les vaccins et l'industrie pharmaceutique en général. En Europe, 15 nations n'ont aucune obligation vaccinale, uniquement des recommandations. En France, le débat sur les vaccins est à son apogée avec le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires pour les enfants au 1er janvier 2018. Au même moment,
une étude de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sur l'incidence de l'utilisation d'adjuvants à l'aluminium dans les vaccins a été stoppée faute de financement.
© InconnuUn vaccin par-ci un vaccin par-là
Un hasard probablement. Effectivement, la controverse autour des vaccins se cristallise surtout autour de ces adjuvants. Présents dans tous les vaccins récents, les adjuvants sont censés renforcer leur efficacité. Si ceci ne serait pas prouvé scientifiquement, ils permettraient par contre de réduire la quantité d'antigène par dose de vaccin pour en produire davantage.
Il y a donc ici un point économique non négligeable pour les fabricants. Des soupçons sur la dangerosité des adjuvants ont émergé dès les années 90 avec le « syndrome d'épuisement chronique » ou Myofasciite à macrophages
(inflammation du cerveau et de la moelle épinière). Aujourd'hui, les adjuvants les plus utilisés et les plus contestés sont les sels d'aluminium, qui pourraient
provoquer des dysfonctionnements cérébraux. Des publications (controversées) portant sur leurs effets toxiques ou indésirables émergent progressivement, mais sont rejetées par l'
establishment ce qui complique le discernement citoyen sur cette question.
Contre les obligations vaccinales, REVAHB, l'association des victimes du vaccin hépatite B, a rédigé en décembre 2017 une inquiétante
synthèse des graves accidents vaccinaux français destinée au Conseil constitutionnel et au Parlement français. En plus, la
récente confirmation de la radiation d'un médecin par le Conseil d'État (un fait rare) donne un signal fort aux récalcitrants ; il a été condamné pour ne pas avoir injecté des vaccins à un enfant, tout en inscrivant le contraire sur son carnet de santé.
Alors qu'il est devenu
presque impossible de se procurer le vaccin DTP contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, faute d'approvisionnement par les laboratoires, des vaccins pentavalents ou hexavalents ont fait leur apparition. Ces derniers contiennent les 3 vaccinations contenues dans le DTP (antidiphtérique, antitétanique et antipoliomyélitique), ainsi que deux ou trois autres vaccins non obligatoires. La disparition du DTP au profit de ces vaccins « tout-en-un » est remise en question par une partie de la société civile (celle qui s'informe sur Internet principalement), des associations de médecine naturelle et des médecins. En novembre 2017, les Pr
Luc Montagnier (prix Nobel de Médecine) et
Henri Joyeux interpellaient le Ministère de la Santé quant aux 8 vaccins obligatoires supplémentaires.
Leur Appel à la Raison (signé par 8 496 professionnels de santé au 14/03/18) a été contré par une campagne médiatique offensive, ainsi que par
le Manifeste des 27 membres de l'Académie de médecine (une centaine de signatures de leurs pairs). Les signataires de l'Appel à la Raison demandent un vaccin DTP sans aluminium (qui fonctionne bien selon eux) et refusent la vaccination contre l'hépatite B à un âge où il n'y a aucun risque, sauf si l'un des parents est porteur du virus. Un procès est toujours en cours contre le Gardasil, le vaccin du laboratoire Sanofi contre le papillomavirus
(probablement en partie responsable du cancer du col de l'utérus). En 2011, la victime française avait eu
deux attaques violentes provoquant une paralysie partielle après la première piqûre du protocole de vaccination.
Aux États-Unis, le reportage polémique et censuré
Vaxxed, réalisé par
Robert de Niro, a fait le lien entre vaccin et autisme en recensant 6 776 victimes. Des mobilisations anti-vaccinales ont eu lieu dans ce pays, ainsi qu'en Italie, en Pologne et en Inde (où le rejet de la vaccination a tout de même entraîné
le retour de la diphtérie). Le gouvernement des Philippines, qui avait lancé une campagne publique de vaccination contre la dengue, a prié Sanofi
d'arrêter la distribution de son vaccin, le
Dengvaxia, dans le pays. En effet, le groupe pharmaceutique français avait annoncé que son produit pouvait accentuer les symptômes dans le cas où le vacciné n'avait jamais été exposé à la maladie. En 2016, le Haut Conseil de la santé publique avait déjà
déconseillé l'usage de ce vaccin en outre-mer. Sanofi va
rembourser les doses inutilisées aux autorités philippines pour un montant total de
22,8M€. Lancé en 2015, ce vaccin a provoqué le décès de plusieurs enfants Philippiens. Sanofi est accusé d'avoir minimisé les risques de ce vaccin pour pouvoir le diffuser rapidement sur le marché ; un des décideurs philippin qui a favorisé Sanofi était également en
conflit d'intérêt financier avec le groupe français. Le premier pays à avoir autorisé ce vaccin fut le Mexique à l'époque où le vice-ministre de la santé était un ancien cadre de Sanofi.
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