Asselineau
Le 7 mai 2017, Emmanuel Macron accédait au pouvoir en battant Marine Le Pen lors d'un second tour marqué par un taux d'abstention record depuis 1969. Un an après, François Asselineau déplore les aspects «paillasson et provocation» de sa politique.

François Asselineau, fondateur et président de l'Union Populaire Républicaine (UPR), était l'invité ce 7 mai du JT de RT France à l'occasion du premier anniversaire de la présidence Macron.

Rebondissant sur les récentes manifestations visant le président de la République, François Asselineau a regretté que celles-ci n'élargissent pas leur cible. Qualifiant Emmanuel Macron d'«exécuteur de politiques déterminées ailleurs», le chef de l'UPR s'est montré catégorique : «Taper sur Macron, c'est taper sur un lampiste !»

Il a ainsi souhaité rappeler les prévisions qu'il avait faites lors de sa campagne présidentielle : «Quiconque sera élu président de la République [...] et qui restera dans l'Union européenne, dans l'euro et dans l'OTAN, sera contraint d'appliquer les décisions prises par [...] la Banque centrale européenne à Francfort, la Commission européenne à Bruxelles et l'OTAN depuis Washington.» Et de poursuivre : «Nous y sommes !»


Concernant la position de la France à l'international, François Asselineau s'est indigné de l'alignement de Paris sur une politique «agressive»
. De façon générale, au vu des positions adoptées par Emmanuel Macron, tant sur la scène mondiale qu'en France, l'ancien candidat à la présidentielle a qualifié les politiques menées par le locataire de l'Elysée de «paillasson et [de] provocation».