Enfant de la Société
Des accrochages avec les forces de l'ordre, accompagnés dans la plupart des cas par des tirs de grenades lacrymogènes, comme on l'apprend sur Twitter, ont marqué ce lundi des manifestions de lycéens dans plusieurs villes françaises dont Bordeaux, Dijon, Toulon et Marseille.
Ainsi, le ministère de l'Éducation nationale a constaté des blocages complets ou partiels d'une centaine de lycées à travers la France. Les académies les plus touchées étaient Toulouse, Versailles et Créteil.
Une mobilisation à Aubervilliers a été elle aussi émaillé par des violences. Aux abords du lycée Jean-Pierre Timbaud, des jeunes ont mis le feu à des poubelles tout en scandant « Macron démission ». Selon LCI, des magasins voisins ont aussi été dégradés et pillés. Parmi les près de 200 jeunes qui avaient investi la rue vers 11 heures, certains portaient des gilets jaunes, précise l'AFP.
Un homme armée a été également aperçu parmi des protestataires.
Une voiture a été brûlée.
Des tentatives de blocage ont été constatées à Paris mais ils ont été levés rapidement, sans incident. Des incidents ont aussi éclaté à Coulommiers, Pau, Lyon ou encore Thionville en Moselle.
À en juger par les déclarations de certains syndicalistes, le mouvement des lycéens n'est pas sans lien avec celui des « gilets jaunes » qui agite depuis plus de deux semaines la France.
Dans un commentaire accordé à l'AFP, Nabil Hedar, porte-parole du Syndicat général des lycéens (SGL), a repris certaines revendications de « gilets jaunes » dont des « impôts plus justes » et « une dissolution de l'Assemblée nationale » soulignant que son syndicat voulait « une révolte générale » et « un mouvement intergénérationnel, avec les "gilets jaunes" ».
Commentaires des Lecteurs
Dans l'immédiat, c'est surtout les assurances qui payent, les pauvres !!!
Les jeunes lycéens en classe de seconde, eux, peuvent avoir des inquiétudes sur la réforme qui arrive et qui les concernera dès l'année prochaine : effectifs surchargés, disparition de la structure classe, risque d'aller devoir suivre une spécialité dans une autre bahut, etc.
En revanche, les lycéens ne sont pas directement touchés par la hausse de la CSG, le prix des énergies, des mutuelles etc.
Je me demande si ce mouvement actuel de lycéens, violent, n'est pas fomenté de l'extérieur pour faire diversion par rapport aux GJ.