Après l'incendie de Notre-Dame où 400 tonnes de plomb ont fondu, l'agence régionale de santé et la préfecture ont communiqué a minima, omettant d'informer sur des taux de contamination au sol jusqu'à 800 fois supérieurs aux normes.
Des taux de plomb au sol - un métal neurotoxique, reprotoxique et probablement cancérogène selon le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) - jusqu'à
800 fois supérieurs aux seuils autorisés ont été relevés à l'intérieur et aux abords de Notre-Dame, plus de 15 jours après l'incendie du 15 avril. Ces données, qui devraient être portées à la connaissance des personnes s'approchant du périmètre de la cathédrale pour des raisons personnelles ou professionnelles sont pourtant restées confidentielles.
«Nous sommes très inquiets du manque d'information auprès des travailleurs, mais aussi des habitants, des touristes. Le mot "plomb" est tabou dans le quartier. Il existe une omerta pour que le commerce du tourisme dont celui des triporteurs et des Bateaux-Mouches puisse perdurer», a déploré l'association de protection de l'homme et de l'environnement Robin des bois, interrogée par RT France.
Nous sommes très inquiets du manque d'information auprès des travailleurs, mais aussi des usagers, des touristes«Nous n'avions pas vu le relevé car il était inconnu de nos services. Nous n'avons pas pu nous le procurer car nous n'avions aucune information. Même dans les réunions, on ne nous ne fournit aucune donnée. A la réunion publique de la mairie du 4e, il nous a été dit qu'un relevé serait communiqué, que des mesures seraient prises, mais nous n'avons pas eu de nouvelles», explique Mathé Toullier, directrice de l'Association des victimes françaises du saturnisme (AVFS) à RT France.
Il a fallu une enquête de
Mediapart, publiée le 4 juillet, pour que le document révélant ces taux ahurissants soit enfin dévoilé. Pourtant l'ingestion et l'inhalation de plomb exposent à une intoxication et sa maladie correspondante, le saturnisme se révèle particulièrement grave chez les femmes enceintes et les enfants car il provoque des atteintes des reins, de la moelle osseuse ou encore du système nerveux.
Dans cet article, sont révélées les mesures effectuées par plusieurs laboratoires dont celui de la préfecture de police de Paris, et présentées lors d'une réunion avec l'Agence régionale de santé (ARS) et des représentants de la mairie et de la préfecture le 6 mai. Dans la cathédrale, les taux de plomb dans la poussière des sols est 10 à 740 fois supérieurs aux seuils autorisés. À l'extérieur, près du chantier, dans les ponts et squares, les taux sont tout aussi préoccupants : de 2 à 800 fois supérieurs aux normes.
Selon Médiapart, ni la préfecture, ni l'ARS n'ont souhaité rendre ces données publiques. La seule ride sur l'eau est apportée par un communiqué de l'ARS le 9 mai, plus de trois semaines après l'incendie, qui se veut rassurant, et conseille simplement aux riverains de faire leur ménage au linge mouillé pour ne pas disperser les poussières. «Les résultats des analyses révèlent qu'il n'y a pas de risque sanitaire lié au plomb en matière de qualité de l'air», écrivent-ils, affirmant que toutes les valeurs relevées sur l'île de la Cité sont inférieures au seuil réglementaire de 0,25 µg/m3.
La question cruciale des poussières contaminées
Pour l'air, cela semble entendu. Mais quid des seuils affolants des poussières au sol, soigneusement dissimulés par les diverses instances, de la préfecture à l'ARS en passant par l'inspection du travail ? Il est simplement fait mention de taux limités à 67 fois supérieurs aux seuils autorisés. Et l'ARS de conclure : «La présence de plomb, dans des quantités supérieures aux seuils réglementaires, ne peut avoir un impact sur la santé qu'en cas d'ingestions répétées.»
Un avis que ne partage pas la directrice de l'AVFS, qui estime que la question des poussières n'est pas anodine : «En marchant, on ramasse du plomb avec ses chaussures, ou le rapporte chez soi. Nous disposons aujourd'hui des données fournies par Médiapart et la carte, mais cela demeure insuffisant car on ne connaît pas les taux sur les façades et à l'intérieur des bâtiments.»
Et ces poussières toxiques ne se sont pas volatilisées. Pour preuve, du plomb, dont l'origine pourrait être attribuée à
l'incendie de la cathédrale Notre-Dame a été identifié aussi tard que le 21 juin au sol de la station de Saint-Michel du RER C, distante de quelques centaines de mètres de l'édifice religieux. Elle a immédiatement été fermée pour nettoyage, la SNCF ayant souhaiter appliquer des mesures de précaution.
La mairie a également mené des opérations de décontamination effective dans les écoles et les crèches impactées. Une telle prudence n'a pas été de mise pour les abords immédiats de la cathédrale. Selon Mediapart, la mairie aurait proposé une décontamination du site d'une durée de deux semaines, réalisée par des hommes en scaphandre, d'un coût de 450 000 euros. Mais Mediapart assure que le ministère de la Culture aurait choisi de procéder différemment, optant pour un nettoyage rapide. Plus grave encore, les ouvriers travaillant sur le site n'ont pas, au début des opérations, bénéficié de protections suffisantes.
Les ouvriers de Notre-Dame insuffisamment protégés«Quand on est sur le site ou à proximité, on voit bien que les ouvriers portent un casque, mais pas de masque, pas de précaution avec les chaussures, les recommandations du ministère du Travail ne sont pas respectées», proteste l'association Robin des bois. Même écho chez Mathé Toullier : «Nous avons écrit à la préfecture de police, à la région, à l'ARS, à la mairie de Paris, à l'inspection du travail, à l'archevêché, et à l'Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). Ce sont les seuls à nous avoir répondu. Ils nous ont déclaré qu'au début, la protection n'avait pas été trop assurée, et que maintenant elle l'était à l'intérieur.»
Selon Médiapart, la conduite du chantier s'est fait sermonner le 19 juin par la Caisse régionale d'assurance maladie d'Ile-de-France (Cramif), qui a procédé à d'autres relevés : «Les taux de concentration en plomb dans les poussières sont élevés et largement au-dessus du seuil admissible. Les salariés sont donc toujours exposés à des risques d'intoxication.»
Des protections insuffisantes à l'intérieur de la cathédrale, adoptées avec un temps de retard, mais qu'en est-il des abords ? Encore une fois, le flou règne sur la gestion de la prévention des risques. «Pendant un mois après la catastrophe, on voyait les balayeurs de la Ville de Paris balayer comme si de rien n'était. Je leur demandais : "Vous n'avez pas de recommandation ? L'ARS dit qu'il ne faut pas balayer à l'intérieur des appartements et vous, vous balayez la rue !"», confie l'association Robins des bois.
En ne disant rien, ils risquent de créer une bombe à retardementQu'en est-il des victimes potentielles du plomb ?
L'ARS n'a signalé qu'un seul cas d'enfant contaminé au plomb. «Nous savons qu'il y en a davantage», déclare Mathé Touiller. «Des familles nous ont téléphoné, et elles ont depuis quitté la région parisienne», explique-t-elle, sans donner davantage de précisions. «Un recteur de la cathédrale nous a aussi répondu qu'une femme enceinte avait été déplacée», ajoute-t-elle. Pour en savoir davantage, RT France a contacté l'ARS, qui a accepté de répondre, mais le contact n'a pas pu s'établir par la suite. Mais réagissant à la polémique, l'agence a produit un communiqué de presse dans lequel elle explique avoir accompli sa mission. Elle indique également avoir mené des campagnes de prélèvements de poussières intérieures faits au domicile de familles vivant à proximité de la cathédrale, qui se sont «révélés inférieurs au seuil réglementaire».
Au sujet des prélèvements qui «montrent ponctuellement des valeurs élevées», l'ARS précise qu'«aucune norme sanitaire n'existe comme point de référence concernant les poussières extérieures», alors qu'il existe bien une valeur repère de 0,3 g/kg. D'autant que les poussières sont volatiles et peuvent toujours nuire, surtout aux enfants qui les ingèrent en touchant le sol puis portant leurs mains à la bouche.
L'ARS reconnait toutefois que le parvis est toujours contaminé, elle a donc «demandé qu'une nouvelle opération de nettoyage soit effectuée après laquelle des prélèvements seront à nouveau opérés». Ceci tendrait bien à confirmer que le nettoyage initial n'a pas fait preuve de la minutie requise.
Malgré la «transparence» revendiquée par l'ARS, les différents acteurs ont fait preuve d'une gestion de crise des plus opaques, susceptibles de faire courir des risques aux citoyens. Mais au nom de quoi ? «Ils ont voulu éviter de déclencher une panique, et on agi avec la volonté de faire vite, se sentant pressés par le temps. Mais pourtant, on peut donner cette information. Les gens sont capables de réfléchir et de mûrir leur réflexion pour prendre les bonnes décisions pour leur santé. Mais en ne disant rien, ils risquent de créer une bombe à retardement. Ils sont responsables de la santé de leurs concitoyens, mais ont mis cette dimension de côté», conclut la directrice de l'AFVS.
Ceci qu'on est sensé savoir depuis les travaux notamment de Lemery et bien d'autres grands chimistes pas mal de chose mais pas enseignés a l'ecole mais qu'on en-saigne a propos de tout et de rien a l'elite qui se nomme VALORISATION qui va avec CROISSANCE n'est ce pas ?
Pour le petit chimiste du XIX ou fondeur de soldats de plombs , ce metal mou fondu ne brule que tres difficilement il fond vers 300 °C selon les autre metaux de l'alliage comme L'arsenic Antimoine Bismuth Etain ... , puis s"ecoule acause de sa densité mais ne se vaporise difficilement au haute temperature ( plus de 1700° ) que s'il est introduit dans une substance combustible comme par exemple sous forme de sels de plombs solubles comme l'acetate ou le nitrate excellent comburant donnant des superbes fumées de couleur JAUNE
on fait macerer un morceau de chene dans une solution de nitrate de Pb le produit n'est pas hydroscopique le bois va donc bien secher et c'est invisible a l'oeuil nu mais alors il va bruler comme un feu de bengale , c'est une parfaite combinaison pyrothechnique , et on peut dire que ce genre de sels detruit les insectes mais pas seulement dans les charpentes !
Et au cas ou on arrive a bruler ces vieux alliages la litterature mentionne que le plomb livré au commerce contenais parfois un pour cent d'ARSENIC connu pour ses usages depuis l'antiquité et surtout les empoisonneurs decrits par es chroniqueurs comme italiens" ...a l'epoque ou tout immigré etais ainsi qualifié a cause d'une immigration ancienne venu de ce pays notamment pour les besoin de l'industrie avec des salaires encore plus bas que les plus bas de ce pays - a l'epoque ! Pour cette belle industrie et des belles reunions de gens qui n'ont cessé de precher la croissance depuis colbert et d'autres main dans la main avec ces industriels . Pour une nation riche n'est pas et toutes les belles promesses les memes de siecles en siecles .
1 ) tout d'un coup apres des dizaines d'années d'intoxication au plomb par le plomb tetraethyle introduit comme retardateur de detonation dans l'essence on n'est apercu de sa toxicite relatée pourtant des le XVI eme siecle dans les premiers traités de chimie de l'epoque comme saturnisme le nom de l'intoxication par Saturne le nom de ce metal par les alchimistes , ce qui n'avais pas d'ailleurs empeché son usage avec la ceruse introduite dans le pain "blanc" au XVIII eme destinés specifiquement aux enfants de l'aristocratie Francaise et dont tardivement l'usage et l'introduction par des minotiers fut interrrompue , puisque la ceruse ayant trouvé des usages plus valorisants avant interdiction vers la fin du XX eme dans les peinture et autres usages .
A propos du Plomb tetraethyle une revue de chimie de 1930 indiquais alors qu'on cherchais a l'epoque un debouché pour valoriser ce sous-produit hautement toxique d''un des procedés de la production de la ceruse donc , tout trouvé ensuite comme l'un des antidetonnant donc a hautement recommander comme solution hautement preferable a toute autre solution ( c'est lentement - mais rapporte grassement rapidement ) . Bon ensuite c'est interdit puisque le procedé qui donnais ce sous produit se trouve sans debouché Donc on l'abandonne ...Et alors on repense a la solution des hydrocarbures insaturés dans les carburants ( a cycle benzénique hautement cancerigenes !!!! ) et comme ils brulent mal ou incompletement il faut donc un pot catalytique a base au debut d'amiante platinée , ( tant que les mines de nouvelles caledonies d'amiante doivent produire !) c'est la solution retenue par ces N-arks en accord avec les barbouzes de la foret des plumes devenus claviers .
Ensuite les mines caledoniennes d'amiante sont epuisées et alors tout d'un coup comme aux USA egalement apres epuisement des mines US , ALORS seulement la foret de plume decide d'interdire l'usage de l'amiante ,pour continuer a polluer en depolluant mais pas la traiyeuse a caillasse . Alors on fait replacer ces metaux catalyseurs platinoides eux aussi cancerigenes , sur un support de ceramique de synthese qui du coup est relargé dans la nature a tel point qu'il y a plus de concentration sur la poussiere du bord de toutes les routes que dans les mines ou ces metaux sont extrait avec des teneurs rentables a quelque gramme tonne ! Tout le monde est content et se regale et on parle des petites particules qui justifient plus de ponctions et d'interdictions !
C'est pas grave n'est ce pas , puisqu'on a oublié quelques brevets du XIX concernant les premiers moteurs a huiles nommés "diesels" avec injection conjointe de vapeur d'eau avec l'huile ou l'hydrocarbure pour obtenir d'une part une augmentation de rendement au moins de 30% et d'autre part l'absence de TOUTE PARTICULE DE CARBONE OU D'HYDROCARBURE incompletement brulé .
Et les autres , et toutes cesccombinaisons chimiques si recommandées quand ca rapporte , si les effets sont lents tant qu'on n'on en manque pas et on puet du coup vendre plus de medicaments pour essayer de guerir ?
On a parlé du glyphosate seulement quand le brevet etais tombé dans le domaine PUBLIC et donc que tout le monde pouvais en fabriquer sans payer de royalties au detenteur du brevet Monsanto racheté par Bayer fabricants de l'agent Orange entre autre le meme qui avais inventé quelques traitements a base de produits arseniés entre autre milles choses du genre ....