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Une camionnette circulant avec des écriteaux anti-G7 a été repérée à Biarritz. Un policier mobilisé pour le sommet a dégainé son arme de service pour interpeller le conducteur. Le fonctionnaire explique son geste par la nécessité actuelle de prendre « le maximum de précautions ».

Venus de Bretagne pour assurer la sécurité du sommet du G7 à Biarritz, deux policiers, Romain et Sabine, ont repéré une camionnette qui roulait avec des affiches collées sur la carrosserie proclamant: « L'État français nous a mis dans des camps de concentration », « Où sont la grandeur et l'honneur de la France, monsieur Macron? », annonce Franceinfo.

Après une vérification dans les fichiers sur « le droit de conduire » du conducteur, le fourgon a été arrêté. Comme l'agent Romain l'a précisé au média, il a dégainé son arme et exigé que le conducteur mette ses mains sur le volant. Puisque le chauffeur ne semblait pas représenter un danger, le policier a rangé son pistolet.


L'homme interpellé s'est présenté comme le président d'un comité pour les harkis et s'est dit non-violent. Il a été relâché sans poursuite ni garde à vue.

Les policiers se justifient

À Franceinfo, Romain a défendu son intervention musclée. Selon lui, « actuellement on prend le maximum de précautions ».

Pour Sabine, l'interpellation se justifiait: « On nous demande d'être vigilants. On est là pour la sécurité des personnes et des biens. On a fait ce qu'on avait à faire ».