Un an après la première grande mobilisation du 17 novembre 2018, les Gilets jaunes se mobilisent massivement ce samedi dans plusieurs villes françaises. À Paris, la tension devient palpable dans de nombreux endroits avec des face à face tendus avec les forces de l'ordre.
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© Inconnu
Les Gilets jaunes se sont invités ce samedi dans les rues et le périphérique de Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises, pour marquer la première année de leur mouvement.

Selon le bilan de la préfecture, 33 interpellations, 1.204 contrôles et 5 verbalisations sur périmètres interdits avaient déjà eu lieu à 11h30.


Une banque HSBC saccagée

Près de l'avenue d'Italie, une agence bancaire de HSBC a été ciblée par des manifestants qui ont démonté des abribus et incendié des poubelles. Face aux débordements, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour repousser les casseurs.

La tension monte d'un cran place d'Italie

Suivez le déroulement d'une situation sous haute tension sur la place d'Italie, où les Gilets jaunes s'opposent aux forces de l'ordre.

Témoignage d'un jeune homme dont la main a été arrachée lors d'une manifestation à Bordeaux

Antoine, le jeune homme qui a vu sa main arrachée après avoir ramassé une grenade à Bordeaux en décembre 2018, a raconté à Sputnik pourquoi il était venu participer ce samedi à la manifestation de Paris.


Du monde Place d'Italie

Les manifestants ne quittent pour le moment pas la place d'Italie. Parmi eux, plusieurs sont vêtus de vêtements sombres. Les manifestants brandissent des pancartes et crient des slogans :


Au moins deux personnes ont reçu des blessures au visage place d'Italie.

L'un d'entre elles appartenait manifestement à la presse couvrant l'événement.


Un millier de manifestants réunis à Nantes, constatent les journalistes sur place.

La circulation des tramways nantais a été suspendue de 12h30 à 18h dans le centre-ville, indique Ouest-France. La manifestation a débuté cours des 50-Otages, suivi la ligne de tramway longeant la tour Bretagne pour rejoindre la préfecture où des tirs de projectiles, de la part des manifestants comme des forces de l'ordre, ont eu lieu, selon le quotidien.


À Toulouse, la fontaine de la place Wilson passe au jaune


Le Préfet de police de Paris évoque plus de 60 interpellations et promet une « réponse ferme »
« Les individus place d'Italie vont être interpellés les uns après les autres. Les destructions sont limitées à trois ou quatre voitures, du matériel de chantier et du mobilier urbain. Un certain nombre de policiers sont blessés. Ceux qui veulent manifester peuvent le faire mais avec discipline. Nous serons là, cet après-midi, ce soir, cette nuit et demain s'il le faut. La situation est sous contrôle. La manifestation est fixée », a déclaré Didier Lallement, évoquant les débordements.
Il a en outre fait état de 61 interpellations pour le moment.

« Notre réponse sera très ferme », a-t-il promis. « Ces casseurs [...] ne partiront pas en toute impunité [...]. Nous ne laisserons pas passer ce genre de choses. »

L'Unsa fait part de sa colère

La branche syndicale de l'Unsa police représentant les CRS a dénoncé le comportement des manifestants violents.



Intervention des forces de l'ordre pour protéger les pompiers

Venus pour éteindre le feu sur des trottinettes place d'Italie, les pompiers ont été visés par des projectiles et violemment repoussés.

Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour protéger les pompiers et leur permettre d'effectuer leur mission.



Tirs de lacrymogène au cœur de Lyon

Un millier de manifestants s'est rassemblé en plein cœur de Lyon dans une ambiance qui s'est rapidement tendue avec des tirs de lacrymogène, a constaté un journaliste de l'AFP. Malgré l'interdiction de manifester dans le centre-ville, plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées depuis 13h00 place Bellecour.

Dans une ambiance assez confuse, certains manifestants s'engageaient aux abords de la place. Et la situation s'est tendue près du pont menant au quartier de la Guillotière, entraînant des tirs de lacrymogène dans cette zone très fréquentée le samedi.

Les forces de l'ordre ont souhaité disperser des manifestants qui tiraient des projectiles sur eux, indique la préfecture du Rhône à l'AFP.



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