Plusieurs attaques se sont produites sur le sol irakien samedi 4 janvier. Concrètement, ont été visés quasi-simultanément la Zone verte et le quartier d'Al-Jadriya de Bagdad, ainsi que la base aérienne irakienne de Balad abritant des soldats américains, au nord de la capitale.
irak
© Inconnu
Une roquette a explosé dans le centre de la Zone verte de Bagdad, a appris Sputnik d'une source au sein des forces de sécurité, qui n'a pas donné d'informations sur d'éventuelles victimes.

Deux détonations ont été entendues à Bagdad, la cause restant à déterminer, a relaté dans un premier temps Reuters qui a interrogé un témoin. La correspondante de la BBC Nafiseh Kohnavard a indiqué sur Twitter « qu'il y avait eu des signalements d'une attaque à la roquette contre l'ambassade américaine » de la capitale irakienne.


La roquette a coupé la route menant à l'ambassade des États-Unis, constate un correspondant de Sky News Arabiya.


La chaîne de télévision Al-Hadath a diffusé une vidéo montrant des hélicoptères états-uniens survolant la zone.


Des responsables de sécurité irakiens et de la Zone verte ont affirmé à l'AFP qu'il s'agissait de deux obus de mortier qui s'étaient abattus samedi soir sur la Zone verte.

Une attaque contre la base de Balad

Dans le même temps, des roquettes sont tombées sur la base de Balad abritant des forces américaines, a confirmé l'armée irakienne dans un communiqué.
« Plusieurs roquettes visant la place de Festivités, le quartier d'Al-Jadriya à Bagdad, ainsi que la base aérienne dans la province de Salâh ad-Dîn », a constaté l'armée. Aucun blessé n'est à déplorer.
Les projectiles ont été tirés depuis un lance-roquettes multiples Katioucha, selon Reuters.

Plusieurs blessés mais aucune perte ne serait à déplorer

Cinq personnes ont été blessées dans l'attaque au mortier contre Al-Jadriya et trois autres dans les tirs de roquettes contre la base de Balad, précise Al-Arabiya.

Ces tirs surviennent au lendemain de la mort du commandant de la Force Al-Qods, unité d'élite des Gardiens de la révolution islamique, Qassem Soleimani, dans une frappe menée par le Pentagone près de l'aéroport de Bagdad sur l'ordre de Donald Trump.

Une frappe aérienne à la frontière irako-syrienne signalée par la chaîne Al-Mayadeen

Cette nouvelle frappe aurait visé des installations de la milice irakienne chiite Kataeb Hezbollah dans le district d'Al-Qaïm, à la frontière entre l'Irak et la Syrie, d'après la chaîne de télévision.

Selon la chaîne de télévision Al-Hadath, il s'agit d'un nouveau raid de la coalition dirigée par les États-Unis, qui a fait des morts et des blessés parmi les combattants chiites.


Pour l'instant, il n'y a eu aucune confirmation officielle de l'attaque. Le département américain de la Défense n'a pas publié de communiqué à ce sujet.

Le groupe chiite Kataeb Hezbollah aurait appelé les forces de sécurité irakiennes à se tenir à distance des bases américaines

Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, le Kataeb Hezbollah a appelé les forces de sécurité irakiennes à ne pas s'approcher des bases utilisées par les soldats américains à partir de dimanche 5 janvier au soir.

« Les forces de sécurité doivent rester à l'écart des bases américaines à une distance d'au moins 1.000 m à partir de dimanche soir », a prévenu Al-Mayadeen citant la milice.

Une nouvelle attaque au mortier s'est produite en Irak, cette fois dans la province de Ninive

Selon la chaîne de télévision Al-Arabiya, des inconnus ont attaqué les bâtiments administratifs près de l'état-major des forces irakiennes unifiées, utilisé par les instructeurs américains.