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La fin de l'accord avec la coalition internationale anti-Daech* et le retrait total des forces étrangères d'Irak ont été votés par le parlement irakien ce 5 janvier, soit deux jours après le meurtre du général iranien Qassem Soleiman sur le sol irakien.


Lors d'une réunion d'urgence, la majorité des députés se sont prononcés pour la fin de la présence de forces étrangères en Irak et pour la fin de la collaboration dans le cadre de l'accord sur la sécurité, établi avec les forces de la coalition internationale antiterroriste.

« Viol de souveraineté »

Le jour même, le ministère irakien des Affaires étrangères a accusé les États-Unis d'avoir violé la souveraineté de l'Irak et plusieurs lois internationales encadrant les relations entre les pays, selon lesquelles il est interdit de profiter des terres d'un pays pour attaquer les pays voisins.

En outre, la diplomatie irakienne a décidé de porter plainte auprès du Conseil de sécurité de L'ONU en raison des meurtres de Qassem Soleimani et d'Abou Mehdi al-Mouhandis.